Apple : La firme à la pomme laisse un goût amer
La Bourse de Paris a terminé en timide hausse mercredi, effaçant ses gains après les résultats inférieurs aux attentes du géant Apple et un indicateur décevant sur l’immobilier américain...
mercredi 25 juillet 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris finit en légère hausse, déçue par Apple et l’immobilier US :
La Bourse de Paris a terminé en timide hausse mercredi, effaçant ses gains après les résultats inférieurs aux attentes du géant Apple et un indicateur décevant sur l’immobilier américain dans un marché toujours angoissé par la situation en Espagne.
Le CAC 40 a grignoté 0,23% à 3.081,74 points dans un volume d’échanges peu fourni de 1,518 milliard d’euros.
"L’ambiance est restée morose entre la crise en Espagne et de mauvaises surprises venues des Etats-Unis", souligne Alexandre Baradez, analyste chez Saxo Banque.
Le géant de l’informatique Apple a refroidi les marchés en publiant un bénéfice net et un chiffre d’affaires inférieurs aux attentes pour le troisième trimestre de son exercice décalé.
"Même des poids-lourds de la cote commencent à ressentir les effets du ralentissement économique mondial", souligne M. Baradez.
Sur le front de l’immobilier, la reprise n’est toujours pas au rendez-vous outre-Atlantique avec des ventes de maisons individuelles neuves qui ont chuté de 8,4% en juin, surprenant les analystes qui s’attendaient à une progression.
La situation de l’Espagne a cristallisé une fois de plus toutes les attentions.
Plusieurs déclarations ont soutenu le marché dans la matinée, faisant espérer que la zone euro allait réagir rapidement.
"La Banque centrale européenne a été notamment un catalyseur important", relèvent les analystes d’IG Markets.
Ewald Nowotny, membre duconseil des gouverneurs de l’institut monétaire, a estimé qu’"il y a des arguments favorables" à l’octroi d’une licence bancaire au Mécanisme européen de stabilité (MES), futur fonds de secours de la zone euro, lui permettant d’emprunter directement à la BCE.
Berlin a de son côtéqualifié "d’erronées" des spéculations selon lesquelles l’Espagne serait mise sous pression pour demander une nouvelle aide européenne.
Du coup, le taux d’emprunt espagnol s’est nettement détendu sur le marché obligataire, après avoir pourtant franchi un nouveau record depuis la création de la zone euro en tout début de séance.
Les spéculations sur un plan de sauvetage global de l’Espagne restent toutefois très fortes et les opérateurs s’interrogent sur les remèdes dont disposent dans l’immédiat l’union monétaire pour agir si cette hypothèse se concrétisait.
Le marché parisien a été animé par les nombreuses publications d’entreprises, dont certaines dans le CAC 40.
PSA Peugeot Citroën, très volatil sur l’ensemble de la séance, a perdu 2,50% à 6,08 euros après s’être inscrit en tête du CAC 40 dans la matinée. L’agencede notation Fitch a abaissé d’un cran la note du constructeur (à "BB"). Le groupe a essuyé une perte plus marquée que prévu au premier semestre.
Renault a grignoté 0,29% à 33 euros. Le gouvernement a dévoilé son plan de soutien à l’automobile. Il va augmenter le bonus écologiquepour les voitures "propres" et soutenir financièrement les acteurs à la peine.
ArcelorMittal (+0,89% à 11,84 euros) a gagné du terrain après un bénéfice en baisse sur un an au deuxième trimestre, mais meilleur que prévu.