Bourse 2018 : le potentiel de hausse des actions et obligations s’étiole pour Swiss Life Asset Managers
Le potentiel de hausse des classes d’actifs classiques (actions et obligations) s’étiole. Une gestion diversifiée qui veut rester performante a tout intérêt à intégrer des actifs alternatifs. Parmi eux, une gestion utilisant des facteurs de risque systématiques devient un moteur de performance à part entière.
mercredi 13 décembre 2017, par FranceTransactions.com
L’environnement de marché propice à une gestion optimale de la prime de risque
Les investisseurs évoluent dans un contexte inédit. Les taux de rendement offerts par les marchés obligataires ont atteint des niveaux historiquement bas qui nécessitent désormais de redéfinir de fond en comble la notion d’allocation d’actifs. Alors que le moteur de performance des marchés de taux au sein des portefeuilles s’éteint doucement, celui des marchés actions continue, quant à lui, de fonctionner à plein régime mais offre désormais des valorisations trop élevées pour espérer des gains mirifiques au cours des prochains trimestres.
« Les prévisions de croissance du PIB des pays développés laissent craindre des performances faibles au cours des prochains trimestres. Pourtant, les marchés actions ont atteint des points élevés et comme les taux sans risque sont extrêmement bas, il semble évident que la prime du marché actions sera également comprimée. Or, la corrélation entre les rendements des marchés actions et obligataires a eu tendance à se renforcer au cours des deux dernières années » constate Tatjana Xenia Puhan, Responsable du département multi-asset et equity chez Swiss Life Asset Managers.
Dans cet environnement, la gestion du couple rendement/risque devient toujours plus complexe et incite les investisseurs en quête de performance à privilégier une gestion diversifiée et décorrélée des classes d’actifs traditionnelles. A niveau de risque constant, la diversification constitue en effet l’élément décisif pour améliorer l’alpha de son portefeuille.
De l’intérêt de considérer les primes de risque comme une véritable classe d’actifs
Pour générer de la performance, il peut être opportun d’intégrer à son allocation des classes d’actifs alternatives comme l’immobilier, les infrastructures et les gestions alternatives liquides. Celles-ci présentent une faible corrélation avec les classes d’actifs traditionnelles (actions, obligations…) et offrent des perspectives de rendement relativement élevées pour peu que l’on puisse accepter une liquidité un peu réduite.
L’une des stratégies de diversification les plus efficientes consiste notamment à considérer les primes de risque comme une classe d’actifs à part entière. Il s’agit d’isoler les principaux moteurs de surperformance d’un portefeuille diversifié de la performance du marché en tant que telle (bêta). Ces primes de risques peuvent être aisément identifiées (le facteur taille par exemple) tandis que d’autres résulteront d’anomalies de marché (le facteur momentum). Les facteurs de risque peuvent également être liés au dividende versé, à la liquidité, à la valorisation. A titre d’exemple, certaines entreprises disposant de fondamentaux sains ont tendance à voir leur cours de Bourse chuter plus vite que d’autres sociétés, en période de récession, car elles détiennent une part relativement importante de capitaux non productifs. Ainsi, en période de récession, la prime de valorisation compense l’investisseur du risque lié à la détention de ce type d’actions.
« La prime de risque constitue une véritable classe d’actif alternative qui a comme principal mérite d’être fortement décorrélée, non seulement avec les autres actifs classiques (actions et obligations), mais aussi avec les autres actifs alternatifs » explique Louis Jambut, gérant de portefeuille diversifié chez Swiss Life Asset Managers.
A propos de Swiss Life Asset Managers
Swiss Life Asset Managers dispose de 160 ans d’expérience dans la gestion des actifs du groupe Swiss Life. Ce lien étroit avec l’assurance conditionne sa philosophie d’investissement qui a pour principaux objectifs de préserver le capital, générer des rendements stables dans le cadre d’une approche responsable des risques. Cette approche qui a fait ses preuves permet également à des clients tiers basés en Suisse, en France, en Allemagne, au Luxembourg et au Royaume-Uni de bénéficier des services proposés par Swiss Life Asset Managers.
Au 30 juin 2017, Swiss Life Asset Managers gérait 191,7 milliards d’euros d’actifs pour le groupe Swiss Life, dont plus de 49,6 milliards d’euros de placements pour des clients tiers.
Swiss Life Asset Managers est également un gestionnaire immobilier leader en Europe1. Sur les 191,7 milliards d’euros d’actifs sous gestion, 42,5 milliards d’euros sont investis dans l’immobilier. Par ailleurs, Swiss Life Asset Managers assure la gestion de biens immobiliers via ses filiales Livit et Corpus Sireo pour 25,4 milliards d’euros. Au 30 juin 2017, Swiss Life Asset Managers gérait ainsi 67,9 milliards d’euros de biens immobiliers.
Swiss Life Asset Managers emploie plus de 1 500 collaborateurs en Europe.