CAC40 : -7.8% sur la semaine, -6.26% sur le mois de septembre, les nuages ne se dissipent pas encore...
Comme attendu, l’indice CAC40 lâche encore quelques pourcents sur ce mois de septembre. Si les incertitudes sont grandes, les grandes entreprises restent confiantes... La situation ne serait pas aussi dramatique que cela.
samedi 1er octobre 2022, par Denis Lapalus
CAC 40 de nouveau dans le rouge vif en septembre
Même si vendredi 30 septembre, la bourse de Paris a rebondi de 1,51%, la semaine et le mois se terminent dans le rouge vif. Sur cette semaine, l’indice parisien perd 7.28% et il perd pas moins de 6.29% sur le mois de septembre. Le CAC40 aligne une sixième perte hebdomadaire en sept semaines et trois trimestres consécutifs de baisse (-2,7% sur la période juillet-septembre, malgré la forte hausse dans le vide de quasiment 9% en juillet), série la plus longue depuis 2009.
Hausse historique des taux d’intérêts
Les raisons de la chute des indices boursiers est multi-factoriels. Il s’agit évidemment de purger la bulle financière installée depuis quelques années désormais. Par ailleurs, la vigueur de la hausse des taux d’intérêts est historique. Les taux, en tant que tels, ne sont pas encore très élevés, mais leur ascension est fulgurante.
Les stars du CAC40 pas vraiment inquiétées
C’est tout le paradoxe. Si pour les TPE, PME et ETI, l’envolée des prix de l’énergie est un problème de survie, pour les géants du CAC40, dont la majeure partie est fortement présente à l’internationale, tout ne va pas si mal. Et pourtant les cours des actions du CAC40 dévissent tout autant que celles des entreprises de tailles bien plus réduites.
Aux USA, la crise de l’énergie, l’on ne la connaît pas vraiment. En revanche, la pénurie de matériaux fait rage et l’inflation est bien présente.
Quand attendre un retournement ?
Les cours des actions deviennent véritablement attractifs, pour un investisseur qui souhaiterait se positionner sur le marché actions sur le long terme. Les investisseurs détenant un portefeuille d’actions à haut rendement en profiteront sans doute pour moyenner leur cours d’achat moyen à la baisse. Mais pour le moment, ce n’est toujours pas un feu vert pour investir plus fortement. Il convient de rester très prudent. Avec 20% de baisse depuis le début d’année, une chute jusqu’au moins 30% n’est pas exclue. Il faudra sans attendre voir comment se passe l’hiver. Ce sera la météo qui fera les tempêtes et les journées ensoleillées des places bourses européennes. En cas de forte baisse des températures, il est probable que le contexte économique ne se dégrade de façon bien plus marqué.