Bourse : le CAC40 est parti en week-end prolongé de Pâques sans réelle crainte (+0.03% sur la semaine)

Assez inhabituel, mais le CAC40 a fait du surplace cette semaine, seulement 2 points d’écarts, soit 0.03% de variation...

vendredi 7 avril 2023, par Denis Lapalus

La Bourse en long week-end de quatre jours

La Bourse de Paris est fermée ce Vendredi Saint ainsi que le Lundi de Pâques prochain. Sur la semaine, le CAC40 n’a pas bougé (+0.03%). D’ailleurs les volumes échangés ont été faibles cette semaine, signe d’un manque de tendance claire.

Sur la semaine, l'indice CAC40 termine en hausse de +1.70 %, en clôturant à 8164.35 points.

Evolution hebdomadaire de l’indice CAC40 © FranceTransactions.com

Valeurs à Paris

  • BNP Paribas voit vert : gain hebdomadaire de 3,66%.
  • Air Liquide et Thales : sur de nouveaux records suite à des recommandations d’analystes.
  • Unibail-Rodamco-Westfield : retour à meilleure fortune, progression de 2,7% ce jeudi,
  • Accor : +5.04% ce jeudi, grâce à une recommandation d’achat de Stifel.

Sombres perspectives pour le FMI

Du côté des marchés américains, la tendance est également neutre. A New York, cèdent quelques points, autour de 0,2% pour le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq Composite. L’attentisme a été renforcé par les prévisions économiques moroses du Fonds monétaire international.

Une décennie perdue

Les mots sont durs. La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a prévenu que, à environ 3%, l’estimation du FMI pour la croissance mondiale au cours des cinq prochaines années s’annonce comme la plus faible depuis 1990. Elle sera inférieure à 3% en 2023. Elle a appelé les différents Etats à éviter la fragmentation économique provoquée par les tensions géopolitiques et à prendre des mesures afin d’améliorer la productivité.

Chômage aux USA en baisse

Aux Etats-Unis, les inscriptions au chômage ont diminué de 18.000 à 228.000 sur la semaine au 1er avril, mais contre 200.000 anticipées. Le chiffre de la semaine précédente a été révisé de 198.000 à 246.000 du fait de la mise à jour d’ajustements saisonniers. Les derniers indicateurs américains se sont révélés décevants tant sur le front de l’emploi que du commerce extérieur, sans oublier l’activité dans l’industrie comme dans les services. Le climat général s’est dégradé cette semaine au point de raviver les craintes de récession, ce qui a renforcé le sentiment que la Réserve fédérale américaine pourrait marquer une pause dans son cycle de resserrement monétaire.

Taux d’intérêts La probabilité que les taux US ne soient pas augmenté le 3 mai, dans une fourchette de 4,75-5%, est évaluée à plus de 50%, selon l’outil FedWatch de CME Group, contre 0% il y a un mois, avant la crise bancaire. Cependant, les chiffres de l’emploi qui seront publiés demain par le Bureau des statistiques du travail devraient montrer que le marché du travail reste tendu avec 220.000 nouvelles embauches en mars, selon les estimations des analystes, et un taux de chômage qui reste historiquement bas.

La FED vaut augmenter encore ses taux

La Réserve fédérale a déjà dit que, contrairement aux attentes des investisseurs, elle avait l’intention de poursuivre ses hausses de taux. « Il y a comme un sentiment que le marché veut croire que l’économie ralentit, ce qui est probablement le cas, que cela est dû aux récentes hausses de taux et que la Fed devra bientôt faire machine arrière pour ce qui est des taux d’intérêt. Cette dernière option est probablement la plus discutable  », écrivait Michael Hewson, chef analyste marché chez CMC Markets, dans sa note matinale.

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