Semaine folle pour le CAC40 : +3.34% à 6.691.68 points, avec des nuages plus menaçants que jamais !
Le CAC40 termine cette semaine du 6 au 10 décembre 2021 sur une excellente performance de +3.34%. Les craintes liées à la pandémie, à l’inflation hors de contrôle, à une possible invasion Russe en Ukraine sont largement minorées. À tort ?
samedi 11 décembre 2021, par Denis Lapalus
L’indice CAC40 au top !
Cela fait quelques semaines que l’indice CAC40 est au top, comparativement aux autres indices européens. Le choc de la 5ième vague a été balayé d’un revers de main. Le CAC40 bénéficie encore d’une excellente tenue grâce au secteur du luxe, qui représente pas moins de près de 25% de l’indice. Depuis le 1er janvier 2021, l’indice CAC40 affiche au 10 décembre 2021 un gain de +25.94% ! Cette excellente performance sur la semaine du CAC40 semble avoir mis un terme aux craintes de la 5ième vague. Les vaccinations avancent sereinement et les laboratoires ont confirmé l’efficacité des vaccins contre le variant Omicron. Toutefois, les nuages sont encore très nombreux...
Inflation
En novembre, les prix à la consommation ont augmenté de 0,8% sur un mois aux USA, portant le taux annuel à 6,8%, un record égalé vieux de 39 ans92432. Et ce n’est probablement pas terminé, puisque les salaires augmentent de près de 5%... Les craintes d’une inflation hors de contrôle sont donc ravivées, mais toutefois les investisseurs ne semblent pas s’appesantir sur ce sujet.
En France, l’inflation grimpe également, mais à un niveau bien moins impressionnant, seulement (sic) +2.8% en rythme annuel.
Russie / Ukraine
La Russie a déployé des troupes militaires le long de la frontière avec l’Ukraine. Un conflit armé lancerait une crise mondiale. L’OTAN se devrait de réagir en sanctionnant la Russie, et/ou en s’interposant. Alors que les Européens se plaignent du prix élevé de l’énergie et notamment du gaz, les prix pourraient exploser avec ce nouveau conflit.
Remontée des taux d’intérêts
Depuis le temps que l’on en parle et que rien ne se passe vraiment, en 2022, il faudra bien que les banques centrales se décident à sortir de l’impasse de cette politique de taux négatif. La BCE a clairement montré son incapacité à gérer la situation en laissant grimper l’inflation. La BCE attend que la FED agisse en premier. Et justement, la Réserve Fédérale américaine va vraisemblablement normaliser un peu plus rapidement que prévu sa politique monétaire. Le marché de l’emploi US étant sous tension, près de 10 millions d’emploi restant sans preneur, il est temps de mettre fin à l’open bar financier. Les taux de marché US à 10 ans restent sages de leur côté pour le moment. Enfin, un sondage de Reuters publié hier indique que les intervenants de marché s’attendent désormais à ce que la Banque d’Angleterre augmente ses taux au premier trimestre de l’année prochaine plutôt que ce mois-ci. La réunion de la banque centrale qui statuera sur l’évolution des taux aura lieu jeudi prochain.