Yèbles (77) fait appel au crowdunding pour financer la reconstruction de son école
Le financement participatif a le vent en poupe, et tous les types de projet sont proposés. Comme souvent, le financement participatif est solidaire. Cette fois-ci le projet devrait plaire au plus grand nombre, il s’agit d’une école à reconstruire.
mardi 9 décembre 2014, par FranceTransactions.com (avec FranceInfo)
La commune de Yèbles (800 habitants, Seine-et-Marne) fait appel au financement participatif pour reconstruire son école qui accueille 125 enfants. Elle a besoin de 40.000 euros pour boucler le budget de rénovation du bâtiment pour la rentrée 2015.
Un projet déposé sur mymajorcompany
Yèbles est aujourd’hui confrontée à un besoin urgent : reconstruire son école et permettre aux 125 élèves d’apprendre et de grandir dans les meilleurs conditions. La situation sanitaire et la dangerosité du bâtiment actuel impose de réagir pour préserver les enfants.
Le financement complexe d’une école, il manque 40.000€ sur 800.000€
La conjoncture économique rend de plus en plus difficile l’action des élus locaux dans le cadre de leurs missions. Pourtant il y a des investissements qui touchent directement les habitants et qui répondent à leurs vrais besoins. Beaucoup pensent que de grands investissements, tels que la construction d’une école, seront automatiquement financés par l’Etat. La réalité est plus complexe.
Concrètement, les investissements sont directement imputés aux mairies. En effet, sur un projet comme le nôtre, l’Etat va nous aider à hauteur de 126 000€. La région et le département à hauteur de 240 000€. soit moins de 50% du budget de notre projet. Cette enveloppe est importante mais hélas, pas assez conséquente pour reconstruire une école élémentaire, même si petite soit la nôtre. Quand nous réalisons le bilan, en prenant en compte notre capacité d’endettement, nous nous retrouvons dans une impasse.
Ainsi la maire de Yèbles, Marieme Tamata-Varin explique, selon les propos recueillis par France Info : "Les dotations des communes et leur revenu fiscal sont en baisse, du fait de la crise et du chômage. Une fois que nous avons fait le tour des subventions auxquelles nous avions droit et le tour des parlementaires de la circonscription, le budget n’est toujours pas bouclé.". L’élue estime qu’il est "dommage que l’Etat ne puisse pas aider davantage la commune". Mais au lieu de baisser les bras, elle a décidé d’utiliser une plateforme de financement participatif. "Heureusement qu’il existe ce genre de moyens" (Marieme Tamata-Varin, maire de Yèbles)