Facebook : le titre a subi les défaillances techniques de l’opérateur boursier électronique Nasdaq lors de son lancement, les investisseurs demandent réparation ...
mercredi 6 juin 2012, par JG / FS
Facebook : Nasdaq au ralenti, les investisseurs montent au créneau
Alors que le titre Facebook était en plein lancement sur les marchés le 18 mai dernier, la plateforme boursière électronique Nasdaq a enduré de gros problèmes techniques liés à des volumes importants d’ordres d’achat et de vente.
Pour les courtiers professionnels, cette situation a engendré un sentiment de panique accentuant la chute du cours des actions Facebook.
Laissant les investisseurs dans un flou total portant sur des millions d’actions et donc des centaines de millions de dollars, les colonnes du quotidien Américain "Wall Street Journal" révèlent que l’opérateur américain pendrait des mesures pour indemniser les investisseurs.
Par conséquent, six jours après ce lancement raté, le courtier américain Knight Capital demandait au Nasdaq une réparation de 35 millions de dollars suite à cette mauvaise gestion. Depuis, d’autres courtiers ont suivi, soit une plainte collective estimée à 100 millions de dollars.
Une somme colossale que le Nasdaq ne devrait pas être en mesure de fournir. En effet, malgré sa volonté d’apaisement, il ne serait à l’heure actuelle possible d’indemniser les investisseurs lésés à hauteur de 13 millions de dollars.
Facebook : un mauvais profil à la dérive
Après une introduction mouvementée sur les marchés américains, le titre de l’action Facebook est aujourd’hui à 25,87 $ (contre 38 $ à l’introduction) soit une baisse de 31,92 % du titre en moins de trois semaines.
Le modèle économique de Facebook était bancale pour tous les observateurs. Depuis plusieurs années, l’établissement jouissait d’un statut de leader basé sur des secrets de polichinelle. Néanmoins aujourd’hui le profil de Facebook est public, de quoi briser la tour d’argent si les résultats ne sont pas à la hauteur.
Un échec cuisant subit par le leader mondial des réseaux sociaux mais qui ne peut pas être imputé uniquement à la survalorisation des actions, mais aussi par une gestion catastrophique lors du lancement de l’action à Wall Street par l’opérateur de bourse électronique Nasdaq, Nasdaq OMX Group.