Spéculations immobilières : Un nouvel observatoire des prix du foncier
Le Grand Paris, avec son nouveau métro, va créer une bulle spéculative importante, près des nouvelles gares. Un observatoire des spéculations immobilières sera créé prochainement, pour constater les effets néfastes sur le marché de l’immobilier. Est-ce vraiment nécessaire ?
mardi 9 avril 2013, par FranceTransactions.com (avec AFP)
Création d’un Observatoire des prix du foncier autour des futures gares du Grand Paris :
Un Observatoire des prix du foncier et de l’immobilier aux abords des gares du Grand Paris vaêtre créé d’ici l’été afin qu’élus et pouvoirs publics soient informés des évolutions liés à ce projet de métro automatique et à d’éventuelles spéculations.
Une convention de partenariat a été signée à cette fin mardi par le préfet de la région Ile-de-France Jean Daubigny, le président de la Société du Grand Paris (SGP, maître d’ouvrage du métro), Etienne Guyot et le président de la chambre des notaires de Paris, Christian Bénasse.
"Nous avons entre 5.500 et 6.000 parcelles à acquérir, nous avons donc besoin d’être informés sur le foncier. C’est un enjeu important de connaître ce qui va se passer aux abords des gares", a déclaré M. Guyot, qui est "souvent questionné par les élus et les citoyens sur les risques d’augmentation" des prix.
Cet Observatoire tiendra sa première réunion "avant l’été", a indiqué M. Guyot, lors des Assises de l’Association des maires d’Ile-de-France (AMIF).
Son périmètre d’observation sera limité à la zone d’attraction directe de chaque gare, estimée à un rayon de 800 m autour de la gare, soit un quart d’heure à pied.
Les transactions observées, grâce au concours des notaires, porteront d’abord sur les terrains, maisons individuelles et appartements, puis sur les commerces et locaux d’activités.
"Nous avons besoin de ne pas laisser dériver les choses", a souligné Jean Daubigny, préfet de région, surtout quand "notre défi est d’améliorerl’offre foncière et de logement". L’Ile-de-France, où ne se construit qu’environ 40.000 logements par an, a pour objectif d’en bâtir 70.000 par an pour résorber la pénurie.