Budget 2014 : qui passera à la caisse ?
Le gouvernement travail sur le Budget 2014. Quels seront les ministères qui verront leurs moyens augmenter et ceux qui seront sacrifiés ? Lire la suite...
mercredi 26 juin 2013, par Jérémie G.
Alors que la polémique sur le déficit 2013 fait rage, le Premier ministre a de son côté dévoilé les premiers arbitrages en vue de la loi de finances 2014.
Hier, chaque ministère a ainsi reçu une lettre les informant des missions à venir et des éventuelles coupes ou rallonges budgétaires.
Ces lettres plafonds, fixent la limite des crédits et des emplois qui seront alloués l’an prochain. Elles constituent la première étape de la loi de finances, avant une deuxième sur la fiscalité à la fin de l’été.
Budget 2014 : qui va payer ?
L’an prochain, les dépenses publiques devraient diminuer de 1,5 milliard d’euros, contre une baisse de 300 millions en 2013. Un accroissement des économies qui sera réparti équitablement entre l’Etat et les collectivités territoriales.
Ainsi, près de 500 millions d’euros seront directement prélevés sur les 600 opérateurs à la charge de l’Etat (Météo France, Ademe, etc.). Pour cela, le gouvernement prévoit de "rationaliser l’organisation et le fonctionnement des administrations" et de "simplifier le paysage des opérateurs", a expliqué Jean-Marc Ayrault.
Du côté des ministères, une diminution générale des crédits de 2 % est prévue pour le moment, soit une économie de 250 millions d’euros.
Enfin, des coupes à hauteur de 750 millions d’euros auront lieu dans le budget des collectivités territoriales. Aucun détail n’a pour le moment été dévoilé.
Budget 2014 : les heureux élus sont...
Certains ministères seront cependant épargnés comme l’éducation nationale, l’enseignement supérieur, la justice et la sécurité. Ces quatre postes verront leurs effectifs augmenter, respectivement de 9.000, 10.000, 500 et 500 postes.
La lutte contre le chômage recevra aussi un milliard d’euros supplémentaires, soit 10 % de plus que cette année. Un montant qui permettra au gouvernement de maintenir le niveau des contrats aidés et faciliter l’inversion de la courbe du chômage.
Enfin, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sera renforcée avec une centaine de millions d’euros supplémentaires alloués.