Obligations à haut rendement (high yield) : pourquoi est-ce le bon moment pour investir ?
Alors que le marché des obligations a vu ses prix chuter en 2022, les rendements se sont, eux, envolés.
mardi 21 juin 2022, par Denis Lapalus
Lors d’une présentation à presse, CORUM L’EPARGNE, en la présence de Frédéric Puzin (Fondateur du groupe CORUM) et Olivier Becker (Expert obligataire), affirme que le moment est opportun pour investir sur les obligations à haut rendement (high yield), choisies évidemment avec soin. Le gestionnaire d’actifs, réputé pour ses SCPI (CORUM XL, CORUM ORIGIN, CORUM EURION), est historiquement un gestionnaire de portefeuilles obligataires. CORUM L’EPARGNE a lancé plusieurs fonds obligataires, dont les rendements sont également régulièrement salués. Si le rendement moyen 2022 des obligations high yield est négatif pour le moment, le retournement du marché obligataire est acté. Le rendement moyen des obligations à haut rendement est passé de 3% en début d’année à 7% à mi-juin. Un niveau de rendement attractif pour les investisseurs.
Fonds obligataires : une réelle participation à l’économie
Après avoir passé en revue les idées reçues sur les obligations, CORUM a tenu à rappeler les principes des obligations, dont l’image dans les esprits des épargnants les plus jeunes est souvent tronquée. Les obligations sont des prêts financiers effectués auprès d’entreprises. Ces dernières peuvent emprunter auprès des banques, ou bien émettre sur le marché leurs dettes, à l’instar des Etats, avec la dette souveraine. Les capitaux prêtés par les investisseurs servent donc réellement à l’économie, à la différence des actions, dont une fois l’introduction en bourse effectuée, ne servent plus l’économie directement. Enfin, le marché obligataire en Europe a permis d’injecter 2 fois de liquidités auprès des entreprises (154 milliards d’émission) contre seulement 74 milliards d’euros pour le marché actions (IPO).
Obligations à hauts rendements, pourquoi est-ce le bon timing pour investir ?
Les entreprises ont besoin de financement pour se développer et les banques restent frileuses. Les obligations à haut rendement permettent donc de fournir un moyen de financement alternatif à ces entreprises, dont la notation (agences de notation) n’est pas la meilleure du marché. Pour les investisseurs, il s’agit de prêter du capital à des niveaux de rendement supérieurs à l’inflation. Le moment est opportun car les incertitudes économiques actuelles sont fortes, les banques ne sont pas enclines à financer des entreprises dont la notation n’est pas maximale. Les entreprises souhaitant emprunter sur le marché obligataire doivent donc proposer un taux de rendement attractif. Une opportunité pour les investisseurs.
Obligations High Yield : des rendements moyens de 7%
Ainsi, avec la remontée des taux d’intérêts, les sociétés souhaitant emprunter doivent proposer un taux de rendement suffisamment attractif afin de séduire les investisseurs. CORUM indique que la marge additionnelle actuellement pratiquée est de 500 points de base (5%), à ajouter au taux nominal d’une obligation d’emprunt d’Etat allemand, référence du sans risque. Le rendement moyen des obligations à haut rendement a grimpé en flèche en moins de 6 mois, afin de passer de 3% début 2022, à plus de de 7% à mi-juin 2022.
Quid des défauts de remboursement ?
Évidemment, pas de rendement élevé sans risque élevé. Le gestionnaire d’actifs CORUM se fie aux statistiques sur ce point afin de rassurer les investisseurs. Le taux de défaut historique, hors crise financière, serait de 1%. Et là encore, le gestionnaire d’un fonds obligataire fait son job et sélectionne les émissions obligataires. Charge à lui de ne pas se tromper trop souvent de supports.
Comment investir sur des fonds obligataires à haut rendement ?
CORUM L’EPARGNE propose des fonds obligataires de cet acabit. Ces fonds sont accessibles en direct, via un compte-titres, ou pour les épargnants optimiser leurs investissements, via le contrat d’Assurance-Vie CORUM LIFE, dont les différents profils de gestion permettent de mixer SCPI et fonds obligataires.
- Butler European High Yield Bond UCITS Fund (BEHY),
- Butler Credit Opportunities UCITS Fund (BCO),
- CORUM Butler Short Duration Bond UCITS Fund (CBSD),
- CORUM Butler Smart ESG Fund (SMART ESG).
AVERTISSEMENTS sur la souscription d'obligations ou de fonds obligataires
Souscrire à une obligation revient à prendre un risque sur le capital prêté. Le taux d'intérêt fixe annuel proposé n'est pas garanti. Les investisseurs s'exposent aux risques suivants :- Risque de crédit : Le remboursement d’une obligation va dépendre de la capacité d’une entreprise à tenir ses engagements. Le risque de crédit correspond au fait qu’une entreprise ne soit pas en capacité de rembourser tout ou partie du capital emprunté. Dans le cas d’une défaillance, le capital investi par l’épargnant pourrait être en partie ou totalement perdu.
- Risque de liquidité : En cas de faibles volumes d'échange ou de tension, un marché obligataire risque de ne pas pouvoir absorber les volumes de ventes ou d'achats sans faire baisser ou monter significativement le prix des obligations. Il n'est donc pas garanti que ces obligations puissent être revendues dans des conditions favorables (risque de perte de valeur ou de difficulté pour trouver un acheteur).
- Risque de taux : Les taux d’intérêt étant fluctuants à la hausse comme à la baisse, ils ont un impact sur l'attractivité des obligations. La valeur d'une obligation peut donc être négativement impactée par l'évolution de ce taux.
- Risque de contrepartie : Le risque de contrepartie correspond au fait qu’une des parties prenantes d'une transaction financière ne puisse pas tenir ses engagements et soit amenée à un défaut de paiement. Il est par exemple possible d’investir dans des instruments financiers qui permettent (dans le cadre d’un contrat) de se protéger contre un éventuel défaut d’obligation, les « Credit Default Swap » ou CDS. On parle alors de risque de contrepartie dans le cas où le vendeur de cette protection ferait défaut et ne serait donc pas en mesure de respecter le contrat.
- Risque de change : le risque de change se pose dans le cas de l’achat d’une obligation libellée dans une devise étrangère. La valeur de l’obligation et son rendement seront en effet indexés sur le cours de la monnaie en question. Dans le cas où la devise serait plus faible que celle de l’investisseur à la date d'échéance, la somme remboursée sera négativement impactée par le taux de change, ce qui pourra induire une perte en capital.
- Risque des produits dérivés : Un fonds obligataire peut utiliser des instruments dérivés afin de réaliser ses objectifs d'investissement. Le recours aux dérivés expose le fonds à des risques différents voire plus importants que les risques liés aux investissements directs dans des titres, et peut par conséquent entraîner une perte supplémentaire, pouvant être considérablement supérieure au coût du produit dérivé lui-même.