Quel contrat d’assurance-vie souscrire pour un enfant ?
Souscrire un contrat d’assurance-vie au nom d’un enfant, cela peut avoir plus de sens que d’ouvrir un livret A. L’horizon de placement étant à long terme. Sélection des contrats d’assurance-vie les plus adaptés pour un enfant.
Quelle assurance-vie pour un enfant ?
samedi 11 mars 2017, par FranceTransactions.com
Souscrire un contrat d’assurance-vie au nom d’un enfant mineur ?
Tout contrat d’assurance-vie peut être ouvert au nom d’un enfant mineur. Le plus souvent la démarche d’ouverture du contrat émane des parents ou des grands-parents. Le contrat permet alors, à l’instar d’un livret A de recueillir étrennes et autres donations d’argent au fil des années. Un contrat d’assurance-vie est bien plus pertinent qu’un livret A pour un enfant. L’horizon de placement étant sur le long terme, tandis que le livret A est dédié à l’épargne de précaution, pour le court terme. Quelques particularités sont tout de même à connaître pour l’assurance-vie, selon l’âge de l’enfant. La clause bénéficiaire n’est pas modifiable et est, forcément, "Mes héritiers". Par ailleurs, bien que l’horizon de placement soit long terme, l’allocation d’actifs choisie doit être du même type que pour un profil d’investisseur de type prudent. Ainsi, répartir de 40% à 50% grand maximum sur les unités de compte est accepté. Le solde du capital versé devant être alloué aux fonds euros ou tout autre actif à capital garanti. De nombreux parents optent pour des investissements sur les SCPI éligibles au contrat, permettant ainsi, pour un risque modéré, portant sur le long terme, de percevoir un rendement supérieur à celui du fonds euros.
Quels critères appliquer pour choisir un contrat d’assurance-vie pour un enfant ?
Les critères, à nos yeux, les plus importants pour la sélection d’un contrat d’assurance-vie pour un enfant sont peu ou proue les mêmes que pour une personne majeure. Il convient de choisir des contrats récents, individuels, ouverts aux placements immobiliers, avec des conditions de minimum de versements libres et/ou programmés les plus basses possibles. Ainsi, nos critères seront :
- absence de frais sur versements,
- contrat individuel,
- fonds en euros compétitif,
- la possibilité de ne verser que des petites sommes (étrennes), aussi bien à l’ouverture qu’en versements programmés,
- contrat multisupport évidemment, et dans l’idéal, présence de supports immobiliers à risque modéré (type SCPI/SCI) correspondant bien à l’horizon long terme du placement.
Quel contrat d’assurance-vie choisir pour un enfant ?
Contrats | Avis épargnants (1) | Fonds euros | Taux Fonds € 2023 publié(2) | Taux fonds € maximum avec bonus(4) | Frais/Vers. maxi. | Dépôt minimum initial | Unités de compte |
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CARAC ÉPARGNE GéNéRATION | 3/5 (3 avis) | CARAC FG 0.90 VERS. COND. Versements conditionnés :Versements conditionnés sur le fonds euros: au minimum 25% de votre épargne doit être placée sur des supports exprimés en unités de compte. | 3.300% | n/a | 0.00 % | 200 € | 22 |
GOODVEST KIDS | Aucun avis | nc | n/a | 0.00 % | 300 € | 12 | |
MIF ÉPARGNE ENFANT | Aucun avis | MIF | 3.050% | n/a | 2.00 % | 360 € | 28 |
YOMONI KIDS | 3.28/5 (25 avis) | SURAVENIR RENDEMENT YOMONI VERS. COND. Versements conditionnés :Fonds en euros fermé à la souscription. | 2.500% | n/a | 0.00 % | 300 € | 176 |
Liste présentée triée par défaut sur le nom du contrat. Liste non exhaustive des contrats du marché. Sélection effectuée sur la base des critères énoncés avant l'affichage du tableau. (1):Votes instantanés des lecteurs, 1 vote par contrat par lecteur (adresse IP) est autorisé. N'induit rien sur la qualité intrinsèque des contrats. (2):Taux publié par les assureurs, nets des frais de gestion, bruts de prélèvements sociaux. (3):Taux nets pour les épargnants, nets des prélèvements sociaux. (4):Les bonus de rendements sur fonds euros sont attribués par les assureurs sous des conditions d'éligibilité. Ces conditions peuvent varier d'années en années et ne sont pas toujours annoncées d'avance. |
Enfant de moins de 12 ans, la signature des deux parents est obligatoire
Ce sont bien les représentants légaux qui doivent ouvrir le contrat au nom de l’enfant. Si l’enfant a moins de 12 ans, l’accord et la signature de ses deux parents est obligatoire. Au-delà de 12 ans, le consentement de l’enfant est demandé.
Désignation du bénéficiaire dans le contrat
Tant que l’enfant à moins de 16 ans, la désignation du bénéficiaire est imposée. Ce sont ses héritiers légaux. Donc, en premier lieu, ses parents. En revanche, au-delà de 16 ans, l’enfant peut choisir le bénéficiaire, sans pouvoir lui attribuer plus de 50% de la valeur du contrat.
Contrats à fuir, ces mono-supports que votre banquier ne va pas manquer de vous proposer !
Malheureusement le plus souvent les parents optent pour des contrats mono-supports en euros proposé par leur banque pour ouvrir à leur enfant. C’est du non-sens financier de premier ordre. L’horizon de placement étant très long, un placement à 100% sur le fonds euros n’est pas pertinent. Quand bien même, les parents seraient totalement averses aux risques, les contrats multi-supports peuvent être investi en 100% sans risque sur le ou les fonds euros proposés, et surtout cela permettra à l’enfant, devenu grand, d’opter pour les placements qu’il souhaite. Par ailleurs, le plus souvent ces contrats d’un autre âge sont truffés de frais à tous les étages, un gâchis ni plus, ni moins.
Contrats dédiés aux enfants ? Une bonne idée ?
Quelques contrats spécifiquement dédiés aux enfants sont proposés à la commercialisation. Ce ne sont pas forcément les meilleurs du marché, loin de là. Il s’agit avant tout d’un placement marketing, puisque la plupart des contrats du marché peuvent être souscrits au nom de mineurs. Attention donc de ne pas céder trop rapidement aux publicités, ces contrats doivent donc être comparés avec les autres du marché, non spécifiquement dédié aux enfants.