Livret Arbre : un placement forestier tendance, mais sans garantie
Le Livret Arbre proposé par ForestFinance ne manque pas d’arguments pour séduire sur le papier... Mais attention, ce livret n’a rien d’une épargne garantie comme un autre livret bien connu dont le nom est ressemblant...
samedi 6 septembre 2014, par Denis Lapalus
Avec un versement mensuel de 33 €, le livret Arbre permet de devenir propriétaire d’un jeune arbre par mois, dans une plantation au Panama. Un investissement attrayant, mais à risques, réservé aux investisseurs à horizon de placement à très long terme, 25 ans !
Le Livret Arbre tendrait-il de se cacher derrière le livret A ?
Non, mais attention de ne pas confondre. Le Livret Arbre proposé par ForestFinance n’a rien d’un placement sans risque. Si son nom commercial est Livret Arbre, ce placement financier n’a rien d’un livret épargne au sens financier du terme. Le capital et le rendement ne sont pas garantis. Les sommes versées ne sont pas disponibles avant le terme du placement. Il s’agit donc bien d’un investissement forestier, à risque de perte de capital, et d’absence de rendement garanti.
A propos de ForestFinance
Le Groupe ForestFinance a 20 ans d’expérience dans le domaine de l’économie forestière, le développement et la distribution de produits d’investissements forestiers écologiques. Le Groupe ForestFinance replante depuis le milieu des années 90 des forêts mixtes organiques au Panama. Bien implanté en Allemagne, ForestFinance se développe en France depuis peu.
ForestFinance propose divers produits financiers, tous basés sur le reboisement écologique avec différents niveaux de rendement potentiels.
Le Livet Arbre, le placement qui cache la forêt ?
Le placement forestier en France fait grise mine. Après plusieurs années de hausse, le prix des forêts est en baisse. Les investisseurs se détournent de ce secteur. Alors pourquoi ne pas investir dans des forêts qui rapportent ? Au Panama !
- des plantations d’arbres au Panama !
Les forêts ForestFinance se trouvent dans les provinces de Chiriquí, Panamá, Veraguas et de Darién. Pour ForestFinances, le Panama est un lieu d’investissement sûr même durant la crise économique. Il y a de cela dix ans, l’administration du canal de Panama, assurée jusque-là par les États-Unis, est passée sous contrôle panaméen. Une bénédiction pour ce petit pays : grâce aux droits de passage du canal, le Panama a traversé la crise économique sans encombre. Depuis l’an 2000, les recettes fiscales du Panama réalisées grâce au canal s’élèvent à plus de 4,7 milliards de dollars (3,3 milliards d’euros).
Livret Arbre : des versements accessibles à tous
Le Livret Arbre est accessible au plus grand nombre. Soit vous versez chaque mois 33 euros (le prix d’un arbre), ou soit vous versez en une seule fois 360 euros. Au bout d’une année, l’investisseur peut choisir de renouveler ses versements, ou pas. Au bout d’une année, vous serez donc propriétaire de 12 arbres. Plus qu’à attendre qu’ils grandissent...
Livret Arbre : le rendement, parlons-en !
Aucun rendement n’est garanti. Il s’agit d’un investissement à risque. Le rendement est produit par la vente du bois cultivé. Cela dépend donc des essences plantées ainsi que des cours du bois lors de l’abattage. Mais compte-tenu de l’ancienneté de ForestFinance et de leur retour d’expérience, l’espoir de rendement est de l’ordre de 4 à 9% brut.
Comme le rendement de ce placement est produit par la vente des arbres plantés, il convient donc d’être très patient avant de percevoir le moindre intérêt !
Versement des intérêts
Pas avant 20 à 25 ans ! Et oui, l’investissement forestier, c’est du très long terme. Avec l’option d’une assurance incendie sur les 5 premières années, le livret Arbre ne versera des intérêts qu’au bout de 25 ans !
Fiscalité du Livret Arbre
Les arbres financés sont la propriété de l’investisseur. Au niveau du fisc français, ils rentrent donc dans son patrimoine.
Pour les intérêts versés, ils seront soumis directement à l’imposition sur les revenus au Panama. Le Panama et la France ont signé une convention fiscale. Les investisseurs français doivent néanmoins déclarer leurs revenus issus de ce placement en France, et obtiendront un crédit d’impôt équivalent à l’impôt payé au Panama, afin de ne pas subir la double imposition.
Plus d’infos sur forestfinance.de/fr