Évolution des taux de l’épargne sur Février/Mars 2019

Alors que la publication des taux 2018 des fonds euros touche à sa fin, les taux de l’épargne portant sur les livrets épargne et autres comptes à terme restent comme figés. Les taux d’intérêts de marché n’évoluant vers la hausse que très faiblement, l’épargne de précaution continuera donc de subir de plein fouet l’inflation.

mercredi 30 janvier 2019, par Denis Lapalus

L’actualité de l’épargne en début se focalise sur la publication des rendements des fonds euros au titre de l’année 2018. De bonnes et de mauvaises surprises une nouvelle fois, avec des tops et des flops des fonds euros. La plus mauvaise nouvelle concerne les profils de gestion. Avec une fin d’année boursière 2018 surprenante, la gestion profilée a vécu une année noire, les performances sont fortement négatives. Globalement, sans surprise, les contrats commercialisés par les banques seront une nouvelle fois, les plus mauvais du marché. Les contrats d’assurance-vie les plus souscrits étant les plus mauvais. Du côté de l’épargne de précaution, à plus court terme, les taux d’intérêts sont comme gelés. Aucun artefact.

Des taux monétaires toujours négatifs...

Rien ne semble s’arranger rapidement. Les taux d’intérêt de marchés, court terme, sont toujours négatifs, et la BCE semble vouloir maintenant jouer la montre et faire perdurer cette situation. Alors que l’inflation reste proche des 2% (1.60% pour la France sur 2018), les taux de l’épargne sont négatifs, en rendement net de l’inflation. Une situation défavorable aux épargnants. Mais les Français font contre mauvaise fortune, bon cœur, car ils ne boudent pas le livret A, en battant même le record de dépôts sur ce livret épargne historique, la première niche fiscale de France.

Variation des taux de rendement de livrets épargne sur février/mars 2019

Ces listes de variation des taux de l’épargne portant sur les livrets épargne est mise à jour en fonction des publications.

Taux boostés des livrets épargne, soumis à conditions

Les taux actuels des crédits immobiliers, les fondations de la prochaine crise immobilière ?

Emprunter peut sembler sur le papier être une bonne affaire, puisque les taux de crédits sont peu ou prou au niveau de l’inflation. Mais un financement bon marché pour acheter des biens immobiliers dont les prix sont trop élevés, cela n’a pas de sens, et cela reste une mauvaise affaire financière. Les Français ne sont jamais endettés à des coûts relatifs aussi élevés, une situation ubuesque ne pouvant conduire qu’à une crise immobilière en France.