Investir dans le divertissement : récolter plus que des paillettes ?

Placement à risque : Il est aujourd’hui possible de sortir des sentiers battus en investissant dans le domaine du spectacle ou de la culture, détails ...

samedi 5 janvier 2013, par Frédéric S.

Rendements des fonds euros 2012 en baisse,marchés boursiers trop volatils... Investir dans d’autres domaines que la finance remporte un vif succès en raison de cette sinistrose ambiante ! Après l’investissement plaisir du vin, dans un cheval ou le placement forestier, il est également possible de diversifier son capital dans le domaine du spectacle, du divertissement ou de la culture ! Un placement risqué, à consommer avec modération !

Financement participatif : investir sur un artiste

Devenir producteur en soutenant le chanteur que l’on aime, c’est le pari que propose de relever "Mymajorcompagny.com". Ainsi, le label communautaire offre la possibilité de financer une star en devenir.

Fonctionnement d’un investissement qui ne déchante pas !

A l’instar de l’achat de parts dans un cheval de course, il suffit d’acheter une ou plusieurs parts de contribution, à vous cependant de dénicher la prochaine étoile montante !

Production de musique © stock.adobe.com

Chaque part représente une valeur fixe de 10€ (100 parts max), versée sur un compte de tiers protégé. Le procédé n’est pas irréversible, en effet le producteur en herbe est libre de transférer sa mise sur un autre artiste ou d’en demander le remboursement à tout moment.

Le projet de l’artiste est viable une fois que son compteur atteint les 100.000 €. Un va-tout qui lui permettra de produire son album chez Warner et de le promouvoir. Une somme suffisante selon "Mymajorcompagny.com" qui évoque la force d’un véritable label.

En contrepartie l’internaute-contributeur touche au prorata des parts de contribution qu’il détient, jusqu’à 40% des revenus nets générés par l’artiste sur ses ventes (plateformes de téléchargement légales inclus) mais aussi sur le merchandising, les diffusions du clip et les opérations spéciales...

Pour l’heure, le plus bel exemple de réussite reste le chanteur Grégoire qui a vendu environ 1 million d’exemplaires de son premier album. 347 personnes avaient investi sur l’artiste, ainsi les co-producteurs se seraient divisés 1,5 millions d’€ de gain pour 20 parts achetées en moyenne, soit un retour sur investissement de 4200€ pour 200€ de mise de départ . Un potentiel de 21.000€ de plus value dans le meilleur des cas !

Le financement participatif se développe dans tous les domaines du divertissement

Face à l’engouement de l’investissement communautaire dans la chanson, le concept à fait émerger différents sites concurrents (Belgodisc, Castarprod, AKA Music ou Refletdartistes), mais a surtout vu naître son adaptation dans d’autres domaines du divertissement.

Producteur de one man show © stock.adobe.com

Et pour cause, le financement participatif permet finalement aux plateformes de sonder le public et de minimiser les risques de flop bel et bien présents dans tous les domaines d’investissement.

Parier sur les talents d’un humouriste avec "privatejoke", sur un écrivain avec "les-auteurs-libres" ou un dessinateur avec "mymajorcompanybd" est désormais faisable. Encore plus original, rien ne vous empêche d’investir dans une comédie musicale avec "Myshowmustgoon.com", dans le 7ième art avec "Peopleforcinema.com" ou dans les jeux de société avec "Mywittygames.com".

Comme quoi, l’investissement ça cultive et ça diverti !

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