Immobilier : propriétaires, vos taxes foncières devraient encore grimper en 2022, les valeurs locatives cadastrales en hausse de +3.4% en 2022 !
Ce n’est pas encore le big bang des taxes foncières de 2026, mais cela commence à vraiment chauffer. Avec le retour de l’inflation, les taxes foncières, pour lesquelles l’inflation entre indirectement en ligne de compte, vont grimper fortement en 2022. Le pire reste encore à venir...
mercredi 15 décembre 2021, par Denis Lapalus
Taxes foncières, forte hausse en 2022
Avec le retour d’une inflation galopante, les bases de calcul de la taxe foncière, précisément, la valeur locative cadastrale, seront revalorisées de 3,4% en 2022. Les taxes foncières vont donc une nouvelle fois grimper fortement. Et cela, sans évoquer évidemment, l’adaptation des valeurs locatives, pour les propriétés qui n’ont pas été encore revues. Le big bang doit se terminer en 2026. Certains pensent que les taxes foncières peuvent changer la donne en termes d’immobilier locatif.
Hausse généralisée de +3.4%
Depuis 2018, l’article 1518 bis du Code général des impôts, la valeur locative cadastrale est désormais réévaluée chaque année N de l’inflation harmonisée en rythme annuel du mois de novembre N-1. Cette revalorisation permet d’éviter que les valeurs locatives restent identiques, comme cela s’est produit depuis 1970, pour bon nombre de biens immobiliers. Évidemment, avec l’inflation que connaît actuellement la France, les taxes foncières ne peuvent donc que grimper. Et encore l’inflation mesurée en France par l’INSEE semble faible comparativement à d’autres pays européens.
Hausse de +31.4% des taxes foncières en 10 ans ? Ce n’est rien, attendez donc 2026 !
Taxes foncières, des variables d’ajustement
La hausse de +3.4% des valeurs locatives ne veut pas dire que les taxes foncières vont grimper de 3.4%. Cela sera sans doute bien davantage pour la majeure partie des propriétaires, les collectivités locales devant collecter des recettes, du fait de l’abandon des taxes d’habitation. Mais, pour les plus optimistes, il est vrai que certaines communes ou régions pourront sans doute abaisser leur taux de prélèvement, dans le sens où la base de collecte étant plus élevée, le montant perçu pourrait être alors le même. Un scénario qui ne paraît que peu crédible, l’inflation, tous les acteurs économiques la subisse, les collectivités locales également.