Yomoni : premier bilan, une année après son lancement
La fintech Yomoni était attendu au tournant. Lancé en septembre 2015, le contrat d’assurance-vie Yomoni Vie devait faire ses preuves afin de séduire plus largement. Le premier bilan est plutôt flatteur.
jeudi 29 septembre 2016, par Denis Lapalus
Yomoni a lancé en septembre 2015 son offre de gestion sous mandat 100% en ligne via Yomoni-Vie, un contrat d’assurance-vie sur mesure. Ce contrat est souscrit chez Suravenir.
- 1.500 clients Yomoni, 4.000€ de capital en moyenne
Un an après son lancement, Yomoni compte déjà 15 000 utilisateurs, a signé 1 500 mandats de gestion et gère plus de 6 millions d’euros. « Ces résultats illustrent bien que les Français sont à la recherche d’une prise en charge simple de leur épargne, qui s’inscrit dans un mouvement de délégation par la digitalisation que l’on observe partout dans le monde. », commente Sébastien d’Ornano, Président de Yomoni. « Ce que nos clients viennent chercher c’est avant tout la simplicité offerte par le mandat de gestion en ligne. La montée en puissance du nombre de nos clients et utilisateurs alors que nous ne pouvions pas communiquer nos performances démontre que le modèle de délégation correspond aux besoins d’accompagnement des Français », ajoute-t-il.
Yomoni-Vie : des performances au rendez vous de la première année de gestion
Depuis le 1er septembre 2015, Yomoni gère les portefeuilles clients de Yomoni-Vie sur 10 profils de risque dont un profil garanti (100% fonds euros). Les performances nettes de frais qui vont de 3% à 10% depuis le démarrage sont présentées ci-dessous en association avec le niveau de risque de chaque profil.
Evidemment, les performances passées ne préjugent en rien des performances à venir. La première année peut être concluante et l’année suivante une totale déroute. Néanmoins il convient de constater que la gestion automatisée des fonds n’est pas hasardeuse.
« Les performances sur nos douze premiers mois confortent notre processus de gestion à la fois quantitatif et discrétionnaire. Selon nous, les trois éléments générateurs d’une meilleure performance par unité de risque sont l’approche stratégique de long-terme, la recherche systématique de diversification et la priorité à la préservation du capital par une gestion des risques de court-terme », indique Mourtaza Asad-Syed, Co-fondateur et Directeur des investissements de Yomoni. « L’analyse des performances confirme sans surprise que l’essentiel de l’excès de performance vis-à-vis de l’indice de référence provient de l’allocation stratégique issue de nos modèles quantitatifs et que la moindre volatilité provient de nos décisions tactiques discrétionnaires. »
Au cours de cette première année de gestion, chaque profil de Yomoni-Vie a fait l’objet de 12 réallocations et d’environ 120 opérations d’arbitrage. Ils sont investis uniquement sur des produits indiciels aux faibles frais (ETF et fonds indiciels) et utilisent plus de 40 instruments différents, sélectionnés à partir d’un univers de 3 000 produits analysés. « La gestion indicielle a sa place dans les portefeuilles de particuliers ! Nous en sommes la preuve et nous sommes particulièrement heureux d’être reconnus par les grands fournisseurs de produits indiciels comme un interlocuteur-clé pour améliorer l’offre et les conditions de marché de ces produits », conclut Mourtaza Asad-Syed.
Un bilan prometteur et des ambitions renforcées
Avec le lancement d’un PEA géré, conservé dans les livres de Crédit Agricole Titres, d’un compte titres géré avec 8 profils personnalisés ainsi qu’une fonctionnalité multicompte, Yomoni s’affiche clairement comme le gérant privé de l’ère digitale et s’impose comme seul « robo-advisor » au statut de Société de Gestion de Portefeuille en France à même d’offrir une recommandation d’enveloppe fiscale à ses clients.
Yomoni espère séduire pas moins de 10.000 clients en 2018 et afficher 1 milliard d’euros sous gestion. Les fintech sont ambitieuses, c’est une marque de fabrique.