#FinTech Marie Quantier en liquidation judiciaire. Les avoirs des 1.500 clients épargnants sont intacts
Triste nouvelle pour cette pépite des placements financiers. Marie Quantier avait deux casquettes : courtier en assurances et conseiller en investissements financiers (CIF). Dans les deux cas, l’épargnant n’a rien à craindre pour ses actifs. Courtier et CIF ne sont que des intermédiaires, les fonds sont confiés à l’assureur pour l’assurance-vie, en l’occurrence Suravenir, ou au dépositaire pour le compte-titres. La gestion conseillée proposée par Marie Quantier, basée sur des ETF avec allocations effectuées par robo-advisors, n’a donc pas fait suffisamment recette. Dommage, le concept était pourtant attractif.
jeudi 1er août 2019, par FranceTransactions.com
1.500 clients épargnants, 71 millions d’euros d’encours...
Clap de fin pour Marie Quantier, la société Q-Hedge Technologies, éditrice du site de gestion conseillée a été placée sous liquidation judiciaire le 25 juillet 2019. Les épargnants clients de Marie Quantier ne perdront pas le moindre euro dans cette affaire.
Clients assurance-vie
En assurance-vie, les fonds sont la propriété juridique de l’assureur. il s’agit de primes versées. Les assurés ayant seulement un droit de créances sur le capital constitué. Dans cette affaire, l’intermédiaire, Marie Quantier, n’est qu’un courtier. Il ne perçoit donc que des commissions (éventuellement sur les versements) et rétrocessions sur les frais de gestion des encours, mais n’effectue aucun encaissement de fonds pour le compte de ses clients.
Clients compte-titres
Pour ce qui est des investissements effectués sur un compte-titres, c’est le dépositaire qui en est responsable, en l’occurrence Interactive Brokers.
Gestion en direct de ses avoirs
Si le service client Marie Quantier s’arrête, les actifs restent toujours investis. Les épargnants doivent donc maintenant s’adresser directement à Suravenir (assurance-vie) ou à Interactive Broker (compte-titres) afin de transmettre leurs ordres. La volatilité sur les marchés financiers ayant de nouveau sensiblement repris cette semaine, il convient de ne pas attendre un été meurtrier sur les indices pour intervenir.