ADP / transport aérien : l’activité plafonne à 12% de ses capacités, le secteur se meurt à petit feu

Tout le secteur aérien est en train de mourir à petit feu, a déclaré jeudi sur BFM Business le PDG d’ADP Augustin de Romanet, en pressant les pouvoirs publics à autoriser les tests de Covid-19 dans les aéroports.

vendredi 9 octobre 2020, par FranceTransactions.com (avec AFP)

Le secteur aérien se meurt

"Aujourd’hui nous avons un trafic international qui représente 12% de ce qui se passe habituellement. Aujourd’hui, nous sommes en train de mourir à petit feu, tout le secteur aérien est en train de mourir à petit feu", s’est alarmé le patron des aéroports parisiens, Charles-de-Gaulle et Orly. "Il y a urgence absolue à autoriser les aéroports à réaliser des tests au départ", a-t-il poursuivi.

L’urgence de la mise en place des tests systématiques COVID dans les aéroports

Pour M. de Romanet c’est "une question de semaines" car "chaque semaine perdue ce sont des dizaines de millions d’euros perdus et des centaines [de milliers] d’emplois qui sont détruits". La pratique systématique de tests du Covid-19 sur tous les passagers au départ est réclamée avec insistance par l’ensemble du secteur pour rassurer le pays d’arrivée et éviter des mesures de quarantaine. Selon M. de Romanet, ADP a "passé des accords avec des laboratoires il y a un mois et demi pour tester tous les passages au départ". "On nous a indiqué que nous n’avions pas le droit de faire ces tests car ils étaient réservés aux passagers symptomatiques", a-t-il déploré.

La résurgence du Covid-19 pèse lourdement sur les compagnies aériennes et les aéroports dont l’activité, après avoir été quasi à l’arrêtau printemps, a redémarré doucement en juin avant de plafonner début août et de se tasser à nouveau en septembre.

Tous droits réservés © FranceTransactions.Com, 2001-2024