Actions FDJ : sous son prix d’introduction, 2020 sera une année difficile...
Après un tel engouement lors de sa privatisation, les actions FDJ ont réussi un beau parcours boursier. La pandémie COVID-19 et ses conséquences sur l’économie ont mis un terme aux bonnes nouvelles. Le groupe avertit que l’année 2020 sera plus compliquée que prévue.
vendredi 20 mars 2020, par FranceTransactions.com (avec AFP)
Actions FDJ
La pandémie COVID-19 aura stoppé net le beau parcours des actions FDJ. Avec le confinement appliqué, et notamment la pratique du sport interdite, la société de jeux accuse durement la situation. Après la relance budgétaire assurée par la BCE, et les nombreuses mesures prises par le gouvernement pour tenter de réduire les impacts sur l’économie réelle, la Française des Jeux progressait de 3,24% à 19,10 euros ce vendredi 20 mars 2020 au matin.
Avertissement du groupe sur ses résultats 2020
Le groupe prévient vendredi que l’épidémie de Covid-19 affectera "significativement" son exercice 2020, notamment en réduisant de façon importante les mises sur les paris sportifs et du fait de la suspension, par précaution, d’un jeu de loterie.
Une privatisation euphorique
L’action Française des Jeux (FDJ) s’envolait le jeudi suivant son introduction, lors de ses premiers pas en Bourse, une privatisation ayant donné lieu à une souscription massive par un demi-million de particuliers et qui rapporte 2,1 milliards d’euros à l’Etat. Le titre FDJ a entamé sa cotation à 09H30 sur le marché parisien, à 23 euros, soit un bond de plus de 15% par rapport au prix de 19,90 euros fixé pour son introduction, tandis que la traditionnelle cloche était sonnée dans les locaux de l’opérateur boursier Euronext pour marquer le début des échanges. "J’ai le sentiment d’être en train de vivre un moment historique (...) 500.000 Français sont devenus actionnaires (...) ainsi que les plus grands investisseurs internationaux", s’est félicitée la PDG du groupe, Stéphane Pallez. Cette privatisation "marque la réconciliation des Français avec les marchés", a renchéri le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire, qui a tiré sur la corde de la cloche de concert avec Mme Pallez. Le succès de cette opération largement ouverte au grand public était "nécessaire après la crise financière de 2008", a insisté le ministre, jugeant que l’intérêt des petits porteurs allait "tourner la page définitive de l’économie spéculative".