Bourse : baisse des indices en vue, les investisseurs refroidis par la 5ième vague, le variant B.1.1.529 fait chuter les surfeurs de tendance

Les places financières devraient être fortement orientées à la baisse ce jour. Les craintes des impacts d’un nouveau variant identifié en Afrique et en Asie, le B.1.1.529, encore plus contagieux, devient une réelle menace. Une vague de plus, et la réponse vaccinale n’est pas encore connue.

vendredi 26 novembre 2021, par FranceTransactions.com

Un vrai cauchemar ?

Pour l’instant c’est avant tout peur d’un retour à la situation de 2020 qui prime. Sur les marchés financiers, l’indice Nikkei 225 de la place de Tokyo plongeait de 2,7 %. A Hong Kong, le Hang Seng cédait 2,2 %, quand le KOSPI sud-coréen perdait 1,3 %. Les places de Shanghaï, Mumbai ou encore Taipei étaient également en recul. Les indices européens devraient chuter à leur tour ce vendredi matin.

Une réponse vaccinale incertaine

Pour l’instant, aucune étude n’a déterminé la dangerosité exacte du B.1.1.529 ou sa réaction aux vaccins mais des chercheurs sud-africains ont expliqué, jeudi, que le nouveau variant présentait un nombre « extrêmement élevé » de mutations et disposait d’un « potentiel de propagation très rapide ». Une annonce qui a immédiatement poussé le Royaume-Uni et Israël à interdire l’entrée aux voyageurs en provenance de six pays du sud de l’Afrique. Hong Kong n’est pour l’instant pas visé, même si ses autorités sanitaires ont reconnu qu’elles avaient identifié, ces derniers jours, deux cas de contaminations par ce nouveau variant.

Retrait des investisseurs

Les traders ont rapidement cédé les titres des entreprises qui pourraient pâtir d’une aggravation de la crise sanitaire mondiale portée par une souche de virus susceptible de remettre en cause l’efficacité des vaccins actuels. «  Comme ils gardent à l’esprit la vague Delta du début de l’année, les investisseurs ont tendance à tirer d’abord et à poser les questions ensuite, jusqu’à ce qu’ils en apprennent un peu plus », a résumé Jeffrey Halley, un analyste de Oanda, pour justifier le coup de stress des marchés asiatiques, des propos publiés par Les Echos.

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