À 4 heures du matin, la Russie a donc décidé d’envahir l’Ukraine. Les places financières ont dévissé, le CAC40 perdant près de 4%. Toutefois, il ne s’agit pas d’une panique sur les marchés financiers.
jeudi 24 février 2022, par Denis Lapalus
Krack boursier ? Subprime et COVID...
Nous ne sommes pas en face d’un krach ou d’une panique sur les marchés financiers, à l’instar de celles rencontrées lors de la crise des subprimes ou de l’arrivée de la première vague COVID. Le lancement de l’offensive russe en Urkaine, cette nuit, a entrainé une chute des bourses mondiales ce matin : le CAC a perdu plus de 4% à l’ouverture, avant d’en reprendre doucement un dans la matinée, à environ 6558,73 points. Le DAX, Francfort, Tokyo...toutes ont accusé en quelques heures des baisses.
Investisseurs, que faire ?
Ces bouleversements importants des marchés financiers pourraient risquer de durer dans les prochains jours. De quoi entraîner un vent de panique chez les investisseurs, notamment particuliers, dans ce contexte incertain, auquel ils ne doivent pourtant pas céder : "Face aux fortes fluctuation des marchés qui se projettent à l’horizon, les investisseurs doivent maitriser leurs émotions, ne pas céder à la panique et garder le cap. Le seul ennemi ici, c’est eux-mêmes", réagit Thomas Perret, président et fondateur de Mon Petit Placement
Plan d’action en 5 points
Pour investir dans un contexte incertain, Mon Petit Placement préconise ainsi de :
- Fractionner son entrée sur le marché,
- Lisser son point d’entrée avec des versements programmés,
- Se détacher des bruits de marché,
- Garder du cash pour des versements libres,
- Désensibiliser son investissement à l’approche de la sortie.