Rebond des indices boursiers : la chasse aux bonnes affaires a début pour certains... Trop tôt ?

Vous le savez, tous les titres d’articles qui se terminent par un point d’interrogation ne vous apporteront pas de réponse claire ! Toutefois, si vous avez de grandes marges d’investissement, petit à petit, des achats à bon compte...

lundi 14 mars 2022, par Denis Lapalus

Les investisseurs misent-ils sur un rebond durable ? Non, il s’agit évidemment de spéculations, une chasse aux bonnes affaires qui peut être de courte durée. Toutefois, les investisseurs de long terme peuvent bénéficier des cours actuels, pour investir, à petites doses, afin de ne pas trop s’exposer en cas d’un violent retour arrière des marchés.

Un manque de conviction éblouissant !

Sur fond de rumeurs d’avancée sur un accord entre l’Ukraine et la Russie, les investisseurs misent sur le retour au monde d’avant. Il ne s’agit que de rumeurs, concernant la reconnaissance de l’indépendance des 2 territoires pro-russes et de la résignation de l’Ukraine à demander à rejoindre l’OTAN. C’était du reste l’élément déclencheur du conflit. Toutefois, rien n’est confirmé pour le moment, donc ce ne sont que des spéculations !

Spéculations tous azimuts !

D’ailleurs, pour les investisseurs en bourse, dont l’horizon de placement est le long terme, la chasse aux bonnes affaires ne devrait même pas être à l’ordre du jour. Ce qui compte étant les dividendes des actions, et non pas la variation des cours des titres. Toutefois, certains investisseurs aiment à mêler les deux, fort naturellement. Ainsi, la forte hausse des indices constatées ce jour est avant tout liée à des achats dits, de bonnes affaires. Après le massacre des titres des bancaires par exemple.

La chasse aux bonnes affaires est-elle déjà ouverte ?

Non. Evidemment que non. Seuls les investisseurs les plus ouverts à la prise de risque pourront tenter, par petites touches, des achats opportunistes. Mais avec des indices boursiers qui ont perdu 20% en deux semaines, acheter de nouveau, dès qu’une reprise de 5% a lieu, cela représente une prise de risques importante. Pensez que si les négociations n’aboutissent pas, ou que la Russie décide d’attaquer d’autres territoires... Le plongeon pourrait revenir bien plus vite que prévu.

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