Impôts / bourse : violente hausse de la fiscalité (+98%) pour les plus aisés aux USA !
Au pays du Far-West on ne plaisante pas. Quand Biden annonce des hausses d’impôts, il ne fait pas dans la dentelle. Les investisseurs américains ayant plus de 1 million de dollars de revenus voient leur fiscalité sur leurs valeurs mobilières grimper de +98% !
vendredi 23 avril 2021, par Denis Lapalus
Une initiative pour tenter d’éponger la dette...
Certains pays vont tenter de réduire une partie de la dette contractée durant la pandémie. D’autres, à l’instar de la France, en seront totalement incapables. Au contraire. Avec l’approche des élections présidentielles de 2022, les impôts ne changeront pas en France. Alors que tous les pays voisins augmentent leurs impôts. En revanche, gare au réveil en 2022...
Aux USA, les impôts grimpent fortement
La hausse des taxes sur les revenus de capitaux mobiliers aux USA pour les foyers gagnant plus de 1 million de dollars par an grimpe . Le changement est violent, de 20 % initialement à 39,6%, soit +98% ! Cette forte hausse de la fiscalité pour les citoyens étant le plus investi en actions et autres valeurs mobilières aurait conduit à la baisse notamment du Bitcoin, dont le cours a déjà perdu près de 20% en une semaine.
Il faut ajouter que la hausse des impôts pour les entreprises aux USA a été également particulièrement féroce : +33% ! Ainsi, l’impôt sur les entreprises est passée de 21% à 28%.
"Les investisseurs ont vu hier une opportunité pour prendre leurs bénéfices alors que le ciel était dégagé sur les marchés avec des chiffres sur le chômage encore en baisse jeudi, ou encore les ventes de logements existants qui sont ressorties en forte hausse. La reprise et la vaccination sont déjà largement intégrées dans les cours, les risques sont désormais majoritaires sur le marché." indique ce matin Saxo Banque dans son communiqué de marché.
Aux USA, le marché de l’emploi repart sur les chapeaux de roues
Le nombre de personnes ayant déposé une demande initiale d’allocations de chômage aux USA est tombé à 547 000 la semaine dernière, son plus bas niveau depuis le début de la pandémie, contre 586 000 la semaine précédente, selon le département du travail dans son communiqué hebdomadaire.