La Bourse de Paris achève en hausse une séance sous le signe de la nervosité (+0,26%)
La Bourse de Paris a fini en petite hausse mercredi (+0,26%), le marché se montrant divisé sur la tendance à prendre sur fond de poursuite des incertitudes politiques, lors d’une séance sans actualité majeure.
mercredi 8 février 2017, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris achève en hausse une séance sous le signe de la nervosité (+0,26%)
L’indice CAC 40 a gagné 12,13 points à 4.766,60 points dans un volume d’échanges soutenu de 3,6 milliards d’euros. La veille, le marché parisien avait terminé en repli de 0,49%.
La cote parisienne a démarré sur une note positive, accroissant ses gains dans la matinée avant de perdre du terrain en cours d’après-midi puis de se reprendre.
"C’est un marché très nerveux avec des arbitrages sectoriels marqués versdes valeurs défensives", analyse auprès de l’AFP Daniel Larrouturou, directeur général délégué de Diamant Bleu Gestion.
"Il y a un climat un peu anxiogène à l’heure actuelle avec des craintes d’un +Grexit+ qui s’ajoutent à la nervosité générale,", ajoute-t-il.
Dans un rapport alarmiste contesté par Bruxelles et Athènes, le FMI a en effet jugé la dette de la Grèce "explosive" et l’allégement promis par la zone euro peu "crédible".
Cette question de la dette grecque "revient hanter les marchés, c’est un sujet sur lequel on ne voit toujours pas d’issue", estime M. Larrouturou.
Selon lui, "cela s’ajoute aux incertitudes politiques" alors que les investisseurs s’interrogent sur l’issue des scrutins aux Pays-Bas, en France puis en Allemagne cette année.
Par ailleurs, l’agenda de la journée était relativement creux, en dehors de la France, où la Banque de France a estimé à 0,3% la croissance du produit intérieur brut au premier trimestre 2017.
En outre, aux Etats-Unis, les stocks de pétrole brut ont augmenté bien plus fortement que prévu la semaine dernière, selon les chiffres du départementaméricain de l’Energie.
Du côté des valeurs, Vinci a pris 4,68% à 68,27 euros, soutenu par un bénéfice net en hausse de 22,5% à 2,5 milliards d’euros en 2016, supérieur aux attentes.
A l’inverse, les titres liés au secteur financier ont nettement marqué le pas à l’instar de Société Générale (-2,07% à 42,73 euros), Crédit Agricole (-2,27% à 11,42 euros), Natixis (-3,17% à 5,23 euros) ou BNP Paribas (-1,91 à 56,06 euros).
Renault a gagné 1,20% à 83,60 euros. Les ventes de Renault-Nissan ont grimpé de près de 17% en 2016 pour atteindre 9,96 millions de véhicules, tirées notamment par la forte croissance de l’activité de Renault et de Nissan, a annoncé l’alliance automobile.
L’Oréal a progressé (+1,08% à 173,35 euros). Le groupe envisagerait de mettre en vente sa chaîne de magasins The Body Shop pour 1 milliard d’euros,selon le quotidien britannique Financial Times.
Hermès a de son côté perdu 1,78% à 395,00 euros, après avoir pourtant inscrit des ventes record en 2016.
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