La Bourse de Paris finit en berne, lestée par Wall Street (-0,19%)

La Bourse de Paris a fini en léger recul mardi (-0,19%) après avoir pourtant fortement progressé en séance, plombée en fin de journée par le net recul de Wall Street.

mardi 21 mars 2017, par FranceTransactions.com (avec AFP)

La Bourse de Paris finit en berne, lestée par Wall Street (-0,19%)

L’indice CAC 40 a cédé 9,73 points, à 5.002,43 points, dans un volume d’échanges modéré de 3,26 milliards d’euros. La veille, il avait fini en légère baisse de 0,34%.

La cote parisienne a ouvert dans le vert avant d’accélérer sa hausse dans l’après-midi, atteignant même son plus haut annuel à 5.054,91 points. Elle a ensuite radicalement changé de tendance, suivant l’exemple de Wall Street.

"Wall Street pèse de manière sensible", explique auprès de l’AFP Daniel Larrouturou, directeur général délégué de Diamant bleu Gestion.

En cause, des doutes sur le vote par le Congrès américain de la loi abrogeant "Obamacare".

Les républicains se sont engagés depuis des années à abroger la réforme démocrate sur la couverture santé. Mais le nouveau projet de loi, soutenu par le président Donald Trump, se heurte à l’opposition de l’aile droite et de l’aile modérée du parti républicain.

Selon l’agence d’information Bloomberg, le président américain Donald Trump aprévenu des représentants républicains, lors d’une réunion privée ce mardi, que certains pourraient perdre leur sièges lors des prochaines élections en 2018 s’ils ne votaient pas pour abroger Obamacare.

  • "Incertitude" -

En cas de revers politique pour Donald Trump, "celaattesterait de relations encore plus compliquées qu’attendues avec le Congrès", explique M. Larrouturou.

"Cela crée de l’incertitude politique, d’autant plus que dans l’agenda de Donald Trump, cette loi doit précéder la grande loi financière qu’attendent les marchés", ajoute M. Larrouturou.

"Cela affecte beaucoup Wall Street et dans le sillage les marchés européens", résume-t-il.

Sur le plan des indicateurs, l’agenda était peu fourni, hormis l’inflation britannique qui a nettement accéléré pour atteindre 2,3% en février sur un an, avec une progression des prix alimentaires pour la première fois depuis près de trois ans.

Aux Etats-Unis, le déficit des comptes courants a baissé au 4e trimestre, à la surprise des analystes, tandis qu’il a continué sa progression sur l’année, au plus haut depuis 2008.

Sur le front desvaleurs, le secteur bancaire a fini bien orienté, à l’instar de BNP Paribas , Société Générale (+1,64% à 47,49 euros) et Crédit Agricole (+0,29% à 12,28 euros).

Les valeurs du secteur des fournisseurs de services collectifs ont de leur côté pris leur envol, comme Veolia Environnement (+2,39% à 16,72 euros) et Suez (+1,65% à 14,15 euros).

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