Le CAC40 en hausse de 0.95 % sur la semaine, la douche froide de Powell réveille les investisseurs endormis par la canicule

Belle semaine pour le CAC40 qui revient de loin après la semaine passée. Les nuages sont nombreux et la pasta party à Jackson Hole a bien amusé les spéculateurs.

samedi 26 août 2023, par Denis Lapalus

CAC40 : bonne semaine de début de reprise

Sur la semaine, l'indice CAC40 termine en hausse de +1.70 %, en clôturant à 8164.35 points.

Analyse tendance CAC40 sur 4 semaines

Sur 4 semaines, l'indice CAC40 a connu son point haut en clôture de période à 8164.35 points, soit une variation de +5,10 % par rapport à son point le plus bas (7768.18 points, touché le 16/02/2024). En clôturant la semaine à 8164.35 points, le CAC40 enfonce son niveau moyen situé à 7 972,28 points sur cette période.

Jackson Hole : la douche froide de Powell réveille les investisseurs endormis par la canicule

Sans réelle surprise, les investisseurs comprennent enfin que les mauvais indicateurs avancés PMI publiés récemment ne changeront en rien l’objectif des banques centrales. Les indicateurs sont des indicateurs, pas des stratèges financières. Jerome Powell, le patron de la FED, estime que même si l’inflation ralentit, elle reste aujourd’hui trop élevée. : « Cette année, mes remarques seront un peu plus longues, mais le message est le même : il incombe à la Fed de ramener l’inflation à notre objectif de 2%. […] Nous sommes prêts à augmenter encore les taux si nécessaire, et nous avons l’intention de maintenir notre politique à un niveau restrictif jusqu’à ce que nous soyons convaincus que l’inflation se rapproche durablement de notre objectif.  ». La messe est dite. Hausse de taux en novembre si rien ne vient perturber ce long fleuve tranquille. Ce n’est pas la mer à boire, d’ailleurs, les indices boursiers ont baissé lors de ce discours pour se reprendre quelques dizaines de minutes plus tard.

Le mois de septembre arrive...

Pour Ben Laidler, Global Market Strategist chez eToro, le mois de septembre arrive à grands pas et c’est généralement le mois le plus faible pour les marchés, en raison du blues de la fin de l’été, de la récolte des pertes fiscales des fonds communs de placement et des dépenses de consommation liées à la rentrée scolaire. Les actions ayant déjà baissé de 5 % en août, cette tendance saisonnière ajoute à la prudence. Nous pensons que cette consolidation était attendue et que la volatilité est trop faible, mais que les marchés restent fondamentalement soutenus par la reprise des bénéfices et des valorisations sûres, avec une inflation en baisse et des taux d’intérêt au plus haut. Le faible "effet septembre" a peut-être été avancé au mois d’août, comme il est maintenant bien connu, et se prépare simplement au rallye de repositionnement typique du quatrième trimestre de l’année à venir.

Sur 15 des plus grands indices boursiers mondiaux sur une moyenne de 50 ans, le rendement typique du mois de septembre a été une chute de 1,1 %, de loin le pire des trois mois de baisse moyenne observés. Aucun des marchés analysés n’a été positif. La plus grande faiblesse a été observée dans les actifs plus petits et plus volatils, en particulier le FTSE MIB italien, le DAX allemand et le FTSE 250 mid-caps britannique. La saisonnalité des marchés boursiers américains était inférieure à la moyenne mondiale. Nous avons également constaté que la faiblesse des prix de septembre avait été anticipée et s’était glissée dans le mois d’août.

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