Privatisation de FDJ effective avant la fin 2019, si les conditions de marché le permettent
Sans surprise, le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a assuré mercredi que la Française des jeux (FDJ) serait privatisée d’ici la fin de l’année, si les conditions de marché le permettent.
jeudi 6 juin 2019, par FranceTransactions.com (avec AFP)
Le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a confirmé la privatisation de la FDJ d’ici la fin d’année sur BFMTV et RMC : "J’ai engagé les recherches de banquiers conseil pour pouvoir lancer cette opération de privatisation de la Française des jeux d’ici la fin de l’année". "Je veux le faire dans les conditions de transparence totale", a ajouté le ministre, tout en assurant que cette opération ne serait réalisée que si les conditions de marché étaient "réunies".
Interrogé sur le montant que l’Etat pourrait retirer de cette vente, Bruno Le Maire a dit ne pas vouloir "donner de chiffre". "Ca dépendra du marché", a-t-il assuré, en précisant que la fourchette de quelques milliards d’euros parfois avancée était un "maximum". L’Etat détient actuellement 72% du capital de la Française des jeux. Selon une source proche du dossier, il pourrait descendre à l’occasion de cette opération à hauteur de 25% ou 30% du capital de l’opérateur de jeux.
Quel que soit le niveau finalement retenu, "je veux le faire en associant les Français, qui pourront participer au capital de la Française des jeux et devenir actionnaires de la Française des jeux, qui est une entreprise qui est rentable", a souligné mercredi Bruno Le Maire. En outre, "je veux qu’on renforce les garanties contre l’addiction aux jeux. Et c’est ce qu’ont fait les parlementaires", a poursuivi le ministre, en rappelant qu’une nouvelle autorité indépendante allait être créée, permettant aux "outils de lutte contre l’addiction aux jeux" d’être "plus forts qu’auparavant".
Le gouvernement a ouvert la voie dans le cadre de la loi Pacte à un vaste programme de cessions d’actifs, dont le gestionnaire des aéroports de Paris Groupe ADP, la Française des jeux (FDJ) et Engie, pour alimenter un fonds de 10 milliards consacré à l’innovation. L’exécutif a néanmoins dû mettre entre parenthèses les cessions d’actifs envisagées pour le Groupe ADP, en attendant le résultats d’une procédure de référendum d’initiative partagée (RIP) engagée à l’initiative de plusieurs partis d’opposition.