Arnaques aux SCPI : marché secondaire de parts, n’envoyez jamais vos fonds sur un compte bancaire hors de France !

Les arnaques aux parts de SCPI ont évolué. Désormais les fausses SCPI étrangères ne font plus recettes, alors les escrocs s’attaquent au marché secondaire des parts de SCPI. Investisseurs, n’envoyer jamais d’argent sur un IBAN ne débutant pas par FR !

vendredi 28 janvier 2022, par Denis Lapalus

Arnaques aux SCPI

Les arnaques sur la toile sont nombreuses. Désormais les escrocs montent en gamme et, non seulement ils copient les plateformes dument habilitées à distribuer les SCPI en France, mais ils déroulent des scénarios bien rodés. Le marché secondaire des parts de SCPI est attaque de toute part. Les plateformes habituelles sont présentées à l’identique, hormis quelques détails, un nom inversé, un S en moins dans le nom de domaine, des petites choses qu’un œil non exercé ne voit pas.

Marché secondaire des parts, attention !

Si les propositions de rendements à 8 et 10% ne prennent plus en France, sous prétexte de SCPI en Espagne, ou dans d’autres pays, les escrocs ont remarqué que l’appât du gain rapide reste sans limite pour certains investisseurs. Ainsi, sous couvert de vente de parts de SCPI sur le marché secondaire, de fausses plateformes proposent des parts de SCPI à prix bradés. Le but du jeu est simple, attirer le gogo investisseur et l’inviter à effectuer un virement bancaire vers un compte, comme par hasard, situé hors de France. Si l’investisseur, pensant avoir tout bon, car ses vérifications auprès des autorités de contrôles (CIF, etc.) semblent correctes, effectue ce virement sur un compte à l’étranger, son argent sera perdu. La plateforme en question aura juste repris l’identité d’une plateforme dument habilitée, en prenant soin de reprendre son numéro ORIAS ainsi que son numéro d’assurance professionnelle. La vérification auprès des organismes de contrôle est donc vaine car il s’agit là d’une usurpation d’identité.

Ne jamais envoyer d’argent hors de France !

Les SCPI sont des placements à destination d’épargnants français, il n’existe absolument aucune raison pour que l’on vous demande d’effectuer un virement avec un IBAN ne commençant pas par FR. Attention, ce n’est pas une certitude de ne pas se faire arnaquer en respectant cette règle, mais au moins, dans un tel cas, une enquête pourra être effectuée afin de connaître l’identité du compte bancaire destinataire. Dans de nombreux pays voisins, la justice française n’a pas autorité pour remonter la filière des arnaqueurs.

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