Les trackers, kesako ?
À l’étranger, les trackers ont le vent en poupe, surtout auprès d’investisseurs institutionnels. En France, le succès est plus confidentiel, notamment parce que ces fonds indiciels sont mal connus des épargnants. Pourtant leurs qualités ne manquent pas : ils sont simples, transparents et peu chargés en frais. Des arguments qui méritent que l’on se penche davantage sur cette solution d’investissement alternative.
lundi 21 mars 2016, par AssuranceVie.com
Dans le monde de la gestion d’actifs, 2 grands styles de gestion s’opposent :
- La gestion active : c’est le mode de gestion traditionnel, celui des fonds communs qui ont pour objectif de surperformer un indice de référence (ex. : fonds actions, fonds flexibles…).
- La gestion passive : cette gestion a pour simple but de répliquer l’évolution d’un indice ou d’une classe d’actifs. C’est à cette catégorie qu’appartiennent les trackers/ETF.
Comment définir un tracker ?
Également appelé ETF (pour Exchange Traded Fund), le tracker est un fonds indiciel coté en bourse. Son évolution calque la progression à la hausse ou à la baisse de son sous-jacent. Le tracker peut reposer sur un indice de marché (CAC 40 par exemple), sur les Places financières d’une zone géographique (bourses européennes, des pays émergents…), sur l’évolution des cours des matières premières (telles que l’or), sur un secteur particulier (valeurs financières, produits pharmaceutiques…). Si l’indice sous-jacent baisse ou progresse, le tracker évolue dans les mêmes proportions. Les trackers/ETF sont des unités de compte et comportent un risque de perte de capital.
Les trackers à effet de levier
Par ailleurs, au sein de la famille des trackers, certains présentent la caractéristique d’être à effet de levier. Dans ce cas, si par exemple l’effet de levier du support est de 2, la hausse ou la baisse du sous-jacent sera multipliée d’autant.
Prenons l’exemple d’un tracker A qui vise à reproduire l’indice du CAC 40, avec un effet de levier de 2. Schématiquement (et sans prendre en compte les frais), si le CAC 40 affiche une performance quotidienne de +2 %, le tracker A enregistrera alors une performance de +4 %.
Ces fonds sont reconnaissables par leur nom qui se termine notamment par « Daily Leverage » (comme Lyxor UCITS ETF Euro Stoxx 50 Daily Leverage). D’autres trackers peuvent également évoluer à l’inverse de leur sous-jacent. Ainsi, la valeur de cotation du tracker augmente quand l’indice sous-jacent baisse.
Prenons l’exemple d’un tracker B qui vise à reproduire l’indice du CAC 40 en sens inverse avec un effet de levier de 2. Schématiquement (et sans prendre en compte les frais), si le CAC 40 affiche une performance quotidienne de -2 %, le tracker enregistrera alors une performance de +4 %.
Afin d’identifier ce type de trackers, leur dénomination présente les termes « Double Short » (telle que Lyxor CAC40 Daily Double Short UCITS ETF (Eur).
Quels sont les risques liés à un investissement dans un tracker/ETF ?
Lorsque vous achetez un tracker/ETF, le principal risque porte sur la variation de l’indice. Si l’indice baisse, votre portefeuille baisse dans les mêmes proportions (sauf en présence d’un tracker à effet de levier). L’évolution du tracker/ETF dépend donc de la volatilité de son indice de référence. Il y a par conséquent un risque de subir une perte sur le capital investi. Par ailleurs, il est important de souligner que des écarts de suivi de la performance de l’indice de référence (tracking error) peuvent être constatés.
Quels sont les points forts des trackers ?
Les trackers/ETF présentent un certain nombre d’avantages :
- Diversification : L’investissement porte sur un indice ou un panier de titres, dont le nombre peut varier de plusieurs dizaines à plusieurs milliers, en une seule transaction.
- Coût minime : La gestion se faisant sans l’intervention d’analystes financiers, les frais d’administration des trackers sont bien plus faibles que ceux des OPCVM classiques.
- Transparence : Ils apportent une transparence quotidienne sur la liste des composants du sous-jacent auxquels ils sont exposés.
- Un horizon sans barrière : L’univers des possibles est extrêmement large, couvrant aussi bien les pays développés, les pays émergents, les secteurs, les obligations d’États, les obligations d’entreprises.
Quelques définitions pour bien comprendre
- Gestion passive ou indicielle : Mode de gestion qui vise à répliquer l’évolution d’un indice en investissant dans les actifs qui composent cet indice.
- Sous-jacent : Actif financier (action, obligation…) sur lequel est basé un placement. L’évolution de la valeur du sous-jacent détermine l’évolution de la valeur du placement (source : AMF).
- Tracking error : Il s’agit de l’écart entre l’évolution du tracker/ETF et celle de son indice sous-jacent.
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