OBLIGATION LCL SELECT AV (Mai 2023) : avis sur cette unité de compte obligataire

LCL propose à ses clients une unité de compte obligataire jusqu’au 23 juin 2023. Détails et avis.

mercredi 24 mai 2023, par Denis Lapalus

À la recherche de placements sur les taux d’intérêt

Ce n’est pas une surprise, avec la forte remontée des taux d’intérêt, malgré la relative bonne tenue pour des marchés actions (qui reste pour le moins surprenante compte-tenu du ralentissement économique en vue), les placements de taux séduisent de nouveau fortement les épargnants. Les placements obligataires, et notamment les fonds obligataires datés, sont recherchés. D’un autre côté, avec la fin de l’argent gratuit, les banques sont à la recherche de capital à moindre coût. Afin de concilier besoins et demandes, le LCL propose à ses épargnants de souscrire indirectement à son émission obligataire via une unité de compte : OBLIGATION LCL SELECT AV (Mai 2023).

Contrats d’assurance-vie éligibles

Cette unité de compte est proposée sur la majorité des contrats distribués par la banque LCL, à savoir les contrats suivants : Acuity, Acuity 2, LCL Acuity Evolution, LCL Vie, LCL Vie série 1, 2 et 3, Lionvie Multicapital, Federlux Privilège, Federlux Privilège 2,Federlux Privilège 2+, Federlux Capital , Federlux Capital 2, Federlux Capital 2+, Federlux Life, Calie Life Excellence 2, LCL Multiselection Vie et Capital, LCL Vert Equateur toutes séries, Actilion vie 1 et 2, Lionvie Opportunités (Déc. 1997, Avril 1998,Nov 98 Mars 1999, Octobre 99, Avril 00, Août 00, Déc 00, Avril 01, Juillet 01, Permanent), Life Mobility Evolution Vie, Life Mobility Evolution Capital et AFV Différence I et II.

Période de souscription

Cette unité de compte est à période de souscription du 10 mai au 23 juin 2023 –17h00. Une fermeture de la fenêtre de souscription pouvant être effectuée avant si l’allocation est entièrement souscrite.

Horizon de placement

La particularité de cette proposition d’investissement obligataire que la période maximale est de 6 années. Toutefois, l’émetteur peut anticiper le remboursement à l’horizon de 3, 4 ou 5 ans. L’épargnant doit donc impérativement partir dans l’idée de placer son capital sur une durée de 6 ans. Il est rappelé que toute demande de rachat avant le terme du placement peut potentiellement être source de moins-values.

Objectifs de rendement

Critère important, le rendement servi est un coupon de 4% brut. La subtilité étant que ce coupon ne sera versé qu’au terme du placement et non pas chaque année.

© LCL

Impact des frais de gestion sur le rendement (cas frais de gestion à 1%)

© LCL

Avis sur OBLIGATION LCL SELECT AV (Mai 2023)

Le rendement proposé par cette unité de compte est trop faiblard à notre goût, pour accepter un engagement de 6 années. Les taux d’intérêts continuent de grimper. De meilleures propositions seront effectuées dans un futur proche. Ce coupon de 4% brut alors que plusieurs fonds obligataires datés proposent du 5, 6, voire 7% brut. Toutefois, si aucune autre alternative concurrentielle n’est proposée sur ces contrats, les épargnants de type équilibre pourront souscrire, tout en bénéficiant potentiellement d’un bonus de rendement sur le fonds euros. Toujours opter pour des versements sans frais, s’il s’agit de nouveaux versements.

Quid des risques ?

L’émetteur étant LCL, si cette banque fait faillite, de toute façon, vous aurez probablement d’autres soucis que de récupérer votre mise sur cette unité de compte. Il faut simplement se rappeler que l’épargnant s’engage à placer son capital 6 années.

AVERTISSEMENTS sur la souscription d'obligations ou de fonds obligataires

Souscrire à une obligation revient à prendre un risque sur le capital prêté. Le taux d'intérêt fixe annuel proposé n'est pas garanti. Les investisseurs s'exposent aux risques suivants :
  • Risque de crédit : Le remboursement d’une obligation va dépendre de la capacité d’une entreprise à tenir ses engagements. Le risque de crédit correspond au fait qu’une entreprise ne soit pas en capacité de rembourser tout ou partie du capital emprunté. Dans le cas d’une défaillance, le capital investi par l’épargnant pourrait être en partie ou totalement perdu.
  • Risque de liquidité : En cas de faibles volumes d'échange ou de tension, un marché obligataire risque de ne pas pouvoir absorber les volumes de ventes ou d'achats sans faire baisser ou monter significativement le prix des obligations. Il n'est donc pas garanti que ces obligations puissent être revendues dans des conditions favorables (risque de perte de valeur ou de difficulté pour trouver un acheteur).
  • Risque de taux : Les taux d’intérêt étant fluctuants à la hausse comme à la baisse, ils ont un impact sur l'attractivité des obligations. La valeur d'une obligation peut donc être négativement impactée par l'évolution de ce taux.
  • Risque de contrepartie : Le risque de contrepartie correspond au fait qu’une des parties prenantes d'une transaction financière ne puisse pas tenir ses engagements et soit amenée à un défaut de paiement. Il est par exemple possible d’investir dans des instruments financiers qui permettent (dans le cadre d’un contrat) de se protéger contre un éventuel défaut d’obligation, les « Credit Default Swap » ou CDS. On parle alors de risque de contrepartie dans le cas où le vendeur de cette protection ferait défaut et ne serait donc pas en mesure de respecter le contrat.
  • Risque de change : le risque de change se pose dans le cas de l’achat d’une obligation libellée dans une devise étrangère. La valeur de l’obligation et son rendement seront en effet indexés sur le cours de la monnaie en question. Dans le cas où la devise serait plus faible que celle de l’investisseur à la date d'échéance, la somme remboursée sera négativement impactée par le taux de change, ce qui pourra induire une perte en capital.
  • Risque des produits dérivés : Un fonds obligataire peut utiliser des instruments dérivés afin de réaliser ses objectifs d'investissement. Le recours aux dérivés expose le fonds à des risques différents voire plus importants que les risques liés aux investissements directs dans des titres, et peut par conséquent entraîner une perte supplémentaire, pouvant être considérablement supérieure au coût du produit dérivé lui-même.

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