Bourse : les obligations convertibles

Les obligations convertibles peuvent être modifiées en actions en cas de hausse des marchés boursiers. Un bon moyen de miser sur la bourse en limitant les risques. Détails...

lundi 16 mai 2011, par Alexia A.

Obligation convertible : Libre choix du détenteur

Comme les obligations classiques, le capital des obligations convertibles est garanti de façon nominale, si le détenteur les conservent jusqu’à échéance sans les convertir.

Les obligations convertibles peuvent être transformées en actions sur simple demande du détenteur. C’est lui qui décide s’il considère l’opération intéressante en fonction des cours de la bourse.

Obligations convertibles : quels sont les avantages ?

  • Pour le détenteur : Même si le bénéfice des obligations convertibles s’avère en général moindre pour les obligations classique. Les avantages des obligation convertibles sont loin d’être négligeables pour l’obligataire.

Si la conversion est réalisée au moment ou la bourse monte et ou l’action en laquelle le titre est convertible affiche un cours supérieur à l’obligation, alors le détenteur bénéficiera de la hausse du cours.

Par contre si la bourse baisse, le détenteur conserve son obligation comme t-elle et donc limite les risques par rapport à un placement en actions.

  • Pour l’émetteur : Les obligations convertibles permettent aux entreprises concernées de proposer un [a[taux d’intérêt]a] plus bas que pour une obligation classique et donc de réduire le coût d’emprunt.

Si le détenteur décide de convertir ses obligations, l’entreprise réduira parallèlement sa dette et pourra par la suite pretendre à de nouveaux emprunts

Obligations convertibles : quelle fiscalité ?

Les intérêts (coupons) percus via les obligations convertibles sont imposés dès le 1er euros, sur le revenus au taux marginal d’imposition ou par prélèvement au taux forfaitaire de 19 % et aux prélèvements sociaux dont le taux est de 12,30 %.

Les plus-values en cas de cession de l’obligation avant échéance sont exonérées d’impôts jusqu’au seuil de cession des valeurs mobilières ( 25 830€ pour les revenus 2010). Au delà, les plus-values seront imposées au taux de 31,30%.

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