Investissement forestier (SEF)

Investir dans une société d’épargne forestière (SEF) permet une réduction d’impôt sur les revenus de 15% des sommes investies, sous respect des plafonds fixés.

vendredi 2 octobre 2015, par FranceTransactions.com

La forêt attire de plus en plus les investisseurs. Mais attention, si la mode est bien de se mettre au vert, ce type d’investissement n’en reste pas sans risques.

SEF : Réduction d’IR

  • Ne pas viser uniquement la réduction d’impôt : aller au-delà de la réduction d’impôt. Investir dans une forêt est avant tout un choix patrimoniale. Dans l’unique but de réduire ses impôts, d’autres niches fiscales sont plus attractives, en offrant un couple rendement/risque bien meilleur.
  • Ne pas confondre GFF et SEF ! Investir dans une SEF ne permet pas une réduction d’ISF, à l’instar des GFF (Groupements Fonciers Forestiers). Par ailleurs, la réduction d’impôt accordée n’est pas la même pour un investissement via une SEF et un GFF.
Fiche de synthèse du dispositif
Dispositif Investissement forestier (SEF)
Nom Investissement forestier (SEF)
Descriptif Réduction d'imp^ôt de 15% dans la limite de 9.500€ pour un célibataire, 19.000€ pour un couple.
Taux réduction fiscale 15.00 %
Montant maxi. réduction fiscale 1 425 €
Montant maxi. à investir 9 500,00 €
Soumis plafond des 10 000 € (1)
Soumis plafond des 18 000 €
Durée engagement 8 ans
Effet de la réduction fiscale Année de versement des fonds

(1) : Indique si le dispositif est soumis au plafond de cumul des 10.000€ de réduction d'impôt.

Les sociétés d’épargne forestière (SEF) ont pour objet principal l’acquisition et la gestion d’un patrimoine forestier. Leur actif est constitué, d’une part, pour 60 % au moins de bois ou forêts, d’autre part, de liquidités ou valeurs assimilées.

Les SEF font appel à l’épargne publique (APE). Elles sont donc placées sous la tutelle de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ce qui nécessite un visa préalable à leur création et au lancement des souscriptions, des communications régulières et obligatoires d’informations à l’AMF, ainsi que la gestion par une société agréée.

L’acquéreur forestier part le Biais du GFF ou des SEF doit obligatoirement conserver ses parts durant 8 ans (sauf cas de décès, licenciement, divorce ou invalidité).

Evolution du marché des forêts, toujours en hausse +3.50% en 2018

L’indicateur Le marché des forêts en France est réalisé par Terres d’Europe-Scafr, bureau d’études du groupe Safer, en partenariat avec la Société Forestière de la Caisse des Dépôts.

La hausse des prix moyens des forêts en 2018 (4. 250 €/hectare) est de + 3,5 %. Cette progression concerne la plupart des régions. Après la stabilité de 2017, elle est en grande partie liée à la hausse significative du prix du bois (+ 6,9 %). Au-delà du prix moyen, il faut noter que 90 % des transactions sont conclues à des prix compris entre 670 et 12 730 euros/ha. Cette diversité des prix reflète la qualité des biens mis en vente, la localisation géographique et le degré de concurrence entre candidats à l’acquisition.

  • Nette hausse du prix des forêts non bâties : 4 250 euros/ha (+ 3,5 %)
  • Un marché dynamique : niveaux inédits pour le nombre de transactions (19 080 biens vendus) et la valeur du marché (1,6 Md€) ; la surface proche du record de 2017 (130 100 ha)
  • Un nombre toujours limité de ventes de forêts de plus de 100 ha : 130 transactions, 29 200 ha
  • Dynamisme du segment des forêts de 1 à 10 ha : les échanges en progression ininterrompue depuis 2007
  • Les personnes morales privées devant les particuliers : 46 700 ha acquis, soit 36 % des surfaces du marché

Évolution du prix du bois (grumes)

Selon l’indice du prix des bois publié par l’Agreste en mai 2019, concernant le prix des bois au second semestre 2018, le prix du chêne ainsi que celui du Pin maritime et dans une moindre mesure celui du Pin sylvestre sont en hausse.

  • Chêne : forte progression des prix (+ 4 %), en hausse constante depuis 7 ans.
  • Pin maritime : hausse des prix de 3 %. 4e semestre consécutif de hausse.
  • Pin sylvestre : faible progression des prix (+ 0,8 %).
  • Hêtre : stagnation globale des prix en France et légère baisse dans le Nord-Est.
  • Peuplier : stagnation globale des prix.
  • Sapin-Epicéa : baisse du prix essentiellement due aux attaques de scolytes dans le nord et le nord-est.
  • Douglas : faible repli des prix (- 1 %).

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