CrowdFunding Immobilier : première faillite majeure en France, 7 projets immobiliers en mauvaise passe
Anaxago et WiSeed, ces deux plateformes se retrouvent empêtrées dans les premiers échecs de financement participatif de projets immobiliers en France. Si aux USA, les échecs des projets de crowdfunding ne surprennent personne, en France, les investisseurs semblent surpris que la prise de risque liée à ce type d’investissement puisse se terminer par une faillite. Etonnant.
mercredi 18 janvier 2017, par FranceTransactions.com
Les investisseurs Français devraient comprendre avec ces premiers échecs que des rendements bruts de 9 à 10% s’accompagnent de risques financiers importants. Les pertes financières pourraient être totales.
2.500.000 € empruntés via 7 projets immobiliers, voués à l’échec
Des promesses de rendement de 9 à 10%, ce sont forcément des investissements à hauts risques. Le Livret A ne rapporte que 0.75%, sans risque. C’était attendu, certes, le plus tard possible, car nombre d’investisseurs Français pensent que l’immobilier est un marché avec peu de risques. La vraie vie devrait les rappeler à l’ordre.
Les plateformes Anaxago et WiSeed se retrouvent ainsi mêlées aux premiers échecs de projets immobiliers, selon les informations de BFM Businnes. Le promoteur immobilier, groupe Terlat, spécialisée dans les construction en bois, devrait se retrouver ainsi en redressement judiciaire suite à l’échec de ses projets de promotion immobilière.
Un financement de 50 millions d’euros qui ne se fera pas
L’argent collecté sur les plateformes de financement ne sert pas directement aux projets immobiliers. Il ne permet que de financer un apport de capital pour tenter de lever un crédit bancaire ou privé beaucoup plus conséquent. En l’occurrence, il s’agissait ici d’un financement privé. Sauf que, pour ces sept projets immobiliers, le financement tant espéré de 50 millions d’euros n’arrivera pas. Le promoteur se retrouve alors ainsi en défaut. L’apport d’une telle somme par un investisseur privé n’aura pas lieu.
Les banques refusent de prêter aux promoteurs immobiliers, dont les projets semblent trop risqués. Seuls les investisseurs privés peuvent s’engager dans ce type de projet. D’où l’utilisation de ces plateformes de financement participatif, les investisseurs particuliers étant facilement convaincus, il suffit de faire miroiter une espérance de rendement élevée.