CAC40 : séance boursière des 4 sorcières ce vendredi 15 décembre, cela peut tanguer fortement !
Dernière séance des 4 sorcières de l’année, cela peut bouger ! Avec des indices boursiers proches de leurs records respectifs, face à des anticipations hasardeuses, les sanctions peuvent être fortes et rapides.
mardi 12 décembre 2023, par Denis Lapalus
De nombreux indices boursiers, dont le CAC40 GR et le DAX40, ont déjà dépassés leurs records historiques, les autres en sont proches. Ces niveaux élevés des marchés actions sont liées aux anticipations des premières baisses des taux d’intérêts en 2024. Les banques centrales pourraient toutefois encore doucher ces anticipations. Les prix du pétrole et du gaz sont pourtant en forte baisse, ce qui devrait faire baisser fortement l’inflation. La dernière séance des 4 sorcières de l’année 2023 promet donc d’être tendue. De nombreux investisseurs avaient pris position sur une baisse des marchés pour le T4 2023, l’économie mondiale étant attendue faiblarde en 2024.
Attachez vos ceintures !
Séance des 4 sorcières en pleine crise de confiance sur les banques. Comme d’habitude, beaucoup de peurs et si peu de rationnel sur les marchés financiers. Ce n’est pas un jour de séance des 4 sorcières que la raison va reprendre le dessus. Ce vendredi 15 décembre, il pourra se passer beaucoup de choses, ou rien du tout ! Personne n’en sait rien ! Inutile de jouer au devin, il faut le vivre pour le savoir.
Stratégie boursière : comment couvrir son portefeuille actions contre une baisse des marchés ?
Séance des 4 sorcières
La journée des 4 sorcières est source de volatilité sur les marchés financiers. L’origine de ce nom tient du fait que 4 produits dérivés à échéance fixe (options sur indices, options sur actions, contrats à terme (ou futures) sur indices et contrats à terme sur actions) expirent simultanément de jour-là. L’expiration de ces produits dérivés a lieu à 16 heures (heure de Paris), le 3e vendredi du mois, tous les trimestres. Ces séances, particulièrement volatiles, du fait du débouclage des positions prises sur l’échéance de ces contrats en cours, et l’éventuellement roulement de contrat, prise de positions sur l’échéance suivante peut provoquer des mouvements de hausses ou de baisses particulièrement violents, comme si des sorcières manipulaient les cours.
Marché obligataire à privilégier
Sans surprise, l’analyse de la macro-économie incite à renforcer le marché obligataire en premier lieu. Le marché actions n’étant que secondaire, puisque l’activité économique montre des signes de ralentissement.
Contexte macro-économique FRANCE
Ce tableau indique les anticipation/variations des principaux indicateurs marco-économiques permettant de pondérer les placements à privilégier.Zones géographiques | Inflation (rythme annuel) | Taux d'intérêts Long Terme (10Y) | Croissance (% PIB) | Consommation | Actifs à privilégier |
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FRANCE | 2.20% |
+ |
0.30% |
-0.50% |
Aucun. |
FRANCE : quelles classes d'actifs financiers privilégier ? | |||||
La position du drapeau de la zone géographique (FRANCE en l'occurence) sur le schéma indique la ou les classes d'actifs financiers à privilégier. Sa position est calculée en fonction de la variation des indicateurs marcoéconomique de l'inflation et de la croissance. (dernière mise à jour effectuée le 30 juillet 2024) |
Les résultats détaillés des comptes nationaux ont révisé à la baisse la croissance du PIB au 3e trimestre (−0,1 % après +0,6 %). L’acquis de croissance pour 2023 à l’issue du 3e trimestre s’établit à +0,8 % (révisé de −0,1 pt). L’évolution de l’activité est tirée par la demande intérieure (contribution de +0,5 pt) qui s’explique par un redémarrage de la consommation des ménages. En revanche, le commerce extérieur pénalise ce rebond (contribution de −0,4 pt), les variations de stock contribuant également négativement (−0,2 pt après +0,5 pt au 2e trimestre). Par ailleurs, le pouvoir d’achat des ménages stagne au 3e trimestre (−0,1 %), mais demeure en croissance sur l’année 2023 (acquis de croissance à +0,7 %) Le PMI définitif industrie de novembre se redresse très légèrement mais reste sous le seuil d’expansion (+0,1 pt à 42,9 pt). L’inflation en France (au sens de l’IPC) diminue à +3,4 % en glissement annuel, selon les résultats provisoires de l’Insee, après +4,0 % en octobre 2023. Cette baisse s’explique par le ralentissement des prix des services et de l’énergie sur un an. La consommation des ménages en biens se replie en octobre (−0,9 % après +0,0 %), toujours inférieure à son niveau d’avant-crise (−4,9 %).