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Médaille d’honneur COVID-19 2020 : la médaille du Choléra de 1884, remise au goût du jour
La médaille de 1884, décernée aux plus valeureux lors de l’épidémie de Choléra, sera donc remis à l’ordre du jour, pour être décernée, de façon individuelle ou collective. Le Conseil des Ministres du mercredi 13 mai 2020 a entériné cette mesure. Décidément, difficile de comprendre une telle prise de décision. Une hausse de salaire des soignants aurait été sans doute plus adaptée. L’un n’empêchant pas l’autre...Vous répondez à ce message
Je suis policier et sapeur-pompier volontaire. Effectivement en ce jour le 15 juillet 2022 nous attendons encore. La reconnaissance, les applaudissements et les promesses de récompenses n’auront duré qu’un temps. Ce temps où il était difficile de nier notre engagement, où il était impossible pour le gouvernement d’être aveugle face à nos sacrifices. Nous avons mit toute notre énergie, nos forces et notre dévouement au service de cette lutte contre une crise sanitaire, qui, il ne faut pas l’oublier, nous était initialement présentée comme étant des plus risquées. Personne ne pouvait prétendre connaître l’ampleur du potentiel danger que nous encourions, nous n’en savions rien, et pourtant, nous n’avons pas hésité un seul instant. Ce virus, alors inconnu, était un ennemi invisible contre lequel il fallait se battre en ayant aucune certitude sur ce dont il était capable. La population, malade et/ou apeurée par leurs discours a pu compter sur nous durant cette période. Nous avons mit de côté notre temps libre déjà limité, nos familles et notre vie d’une manière générale afin d’être constamment disponibles pour les heures, les jours, les mois de travail d’une intensité folle qui nous attendaient. Quant à ces règles sanitaires décidée par les gouvernants, dont aujourd’hui ils reconnaissent à demi-mot l’absurdité, il a fallu en imposer le respect face à des citoyens lassés de ces incohérences (tout comme nous) qui, souvent, s’en prenaient à nous, simples exécutants des ordres. Ainsi, personnels soignants et personnels des forces de l’ordre ont mit en péril leur santé mentale et physique pour affronter cette crise. Et s’il était impossible de contester notre dévotion au moment des faits, il n’a en revanche pas fallu longtemps pour nous oublier. L’Etat ne nous a remercié que pour embellir son image pour ensuite nous délaisser à nouveau, et une majeure partie de la population ne l’a fait que par acquis de conscience pour ensuite nous cracher dessus. Voilà le sort qui est réservé à ceux et celles, qui, chaque jour, se réveillent avec la volonté de protéger la France et sa population, qui chaque jour, accomplissent les tâches les plus éprouvantes et ce parfois au péril de leur propre vie.