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L’immobilier locatif, un investissement anti-inflation ? IRL borné, plafonds de loyers, impayés et gel des hausses pourraient bien vous faire changer d’avis

L’argument massue consistant à avancer que la hausse automatique des loyers selon l’indice IRL permet de se parer de l’inflation, pourrait bien se fendre de tout son long. Un gel de la hausse des loyers pourrait bien être mis en place.

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14 août 2022, 14:13, par paul_nord

Bonjour,

vous dites :
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Une mesure qui aurait effectivement du sens tant cette inflation est essentiellement contextuelle (Guerre en Ukraine, crise sanitaire, engorgement des flux de matières premières au niveau mondial). Pour l’investisseur endetté à taux fixe, le risque est fermé. Même si les loyers perçus n’augmentent pas, ses mensualités ne grimpent pas non plus d’un autre côté. En revanche, la baisse des prix de l’immobilier (qui n’est actuellement pas du tout le cas, au contraire !), sera sa future perte financière latente à constater.
"

Sauf que le propriétaire n’est pas un citoyen hors sol en dehors de l’économie, il est certain que le propriétaire subira l’augmentation des prix en relation avec son bien : frais de "syndic" (travaux dans l’immeuble, frais de tenus des compte, ...), frais d’entretien spécifiques au bien, assurances, ... et donc les coûts de possession du dit bien augmenteront avec l’inflation, mais pas le loyer dans les même proportions.
Donc le propriétaire verra la rentabilité de son bien baisser inexorablement, tandis que le capital à rembourser lui ne bougera pas. Il vaut mieux que le propriétaire ne soit pas trop court budgétairement. Si en plus les prix baissent de 10 ou 15%, c’est la ruine assurée sur cet "investissement".

Quant au côté conjucturel de cette situation : rien ne dit que la situation en Ukraine va se régler rapidement et la Russie est en train de ré-orienter ses flux de matières premières vers la Chine et l’Inde (cela a été clairement annoncé) vu que de toute façon l’UE a eu la bonne idée de voler les avoirs Russe qui sont le produit de la vente de biens, dont nous, les européens avons joui. Quel serait le pays assez bête pour prendre le risque encore une fois ? Même après la fin du conflit ?

Finalement, la Russie a annoncé son pic de production du pétrole il y a déjà quelques années, l’Arabie saoudit vient de dire que ce sera dans quelques années et non plus en 2050 (les deux plus gros producteurs de pétrole de qualité et pas cher) !

Or la demande ne fait qu’augmenter ... La croissance et l’énergie, la première est un sous produit de la deuxième ; le pétrole pas cher c’est fini et nous aurons de plus en plus de mal à avoir l’énergie dont nous avons besoin. Quant à la transition, elle a besoin d’énorme quantité d’énergie et de matières premières, c’est hyper inflationniste.

Donc non le futur n’est pas toujours une copie du passé, l’Agence Internationale de l’ Energie a d’ailleurs rappelé que le choc des années 70 n’était pas comparable le choc actuel.

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